Bonjour,
C’est habituellement les lettres que l’on lit en travers car elles racontent des banalités, pour le coup celle-ci… Quelques jours avant l’ouverture, le président de la fédé Audois s’est fendu d’un courrier à tout les pêcheurs Audois concernant le bassin versant de l’Orbiel. Ce bassin est concerné par une pollution à l’Arsenic dût aux déchets de la mine d’Or de Salsigne ( voir sur internet/TV différents reportages à ce sujet, il n’y a plus rien a prouver ) révélés par les inondations de nov 2018, de fait la préfecture depuis mars 2019 a interdit la consommation des poissons pêchés, car les poissons concentrent l’arsenic mais n’en meurent pas, ce qui pour les nokillers est une aubaine.Ce bassin est tout à fait sauvage, très peu de seuil, pas de retenue, un débit naturel et sympa toute l’année, les poissons ont la possibilité de bouger, de fait tout le bassin versant de L’orbiel jusqu’à la source est en NoKill depuis 2 ans, une expérimentation qui montre un gros bénéfice pour les truites. Mais notre président de Fédé à la surprise générale nous sors une position pour ma part surréaliste. Il veut coute que coute faire sauter l’arrêté pour pouvoir manger le poisson pêché en invoquant des motifs économiques a mon sens bidons! surement pour que les APPMA de ce bassin puissent lâcher des truites de bassine. Il doit y avoir économiquement mieux a faire avec cette situation et la pêche…Non ? Il devrait peut être prendre conseil auprès de certains guide du coin…
En attache la lettre.
Bonne lecture.
Encore des dirigeants de la pêche pour qui la notion de nokill est au mieux inconnue, au pire jugée néfaste.
Tant qu’on verra nos population de truites comme de la chair bonne à manger, on n’aura pas une pêche de qualité en France.
Fred
De plus, Il veut mettre en danger la vie des consommateurs de ces poissons. Pour info dans cette vallée, il est interdit depuis une 20aine année d’avoir un potager et d’irriguer avec l’eau de la rivière car il y a trop d’arsenic et les légumes sont impropre à la consommation.
pour le coup je pencherai pour de la « pseudo bonne », les mecs ils ont vraiment pas peur… 
« Affecte le développement économique et touristique de la vallée »!!!
Mais put… comment une fédération ne peut pas se rendre compte que le no-kill et la présence de poissons trophées serait de loin un gage de tourisme pêche!!! Pourquoi va-t-on en Islande ou en Nouvelle Zélande??? Pour prendre et manger des « sardines »???*
Bonjour, je leur ai écrit qu’à titre personnel je suis favorable au maintien du no-kill sur l’Orbiel et ses affluents, permettant le maintien d’une pêche de qualité et la préservation des géniteurs,
Bien cordialement,
Bonjour JMV11,
je pense aussi qu’il faut dénoncer se genre de propos comme par exemple dans ce forum (d’où mon message), dans d’autres forums, sur les réseaux sociaux…Un président est un élu si il n’a pas la popularité, il ne le sera plus.
Bonjour,
Il serait bon de rappeler que le Président de la Fédé de l’Aude est la personne qui a mis en place et géré le noKill de Campagne sur Aude … Le premier de l’Aude à une époque où il en fallait « une sacrée paire » pour faire cela !
Surtout dans un département « pêche à l’asticot » sans amorçage, mais avec un ou deux litres de larves dans le « saquet » !
En effet, il était président de la société « La Garbuste campenoise » adhérente de l’AAPPMA de Quillan" où il était administrateur. Cela avant de devenir Président de la Fédé.
Une très mauvaise polémique de certains même si, moi aussi, je la préfère en noKill !
Certains ici devraient méditer l’adage populaire « tournes ta langue 7 fois dans ta bouche avant de parler » …
à +
P.S : sur Salsigne le « Prix de l’or » est aussi en replay sur France TV :
Beaucoup mieux, l’incontournable docu de Catherine Pozzo Di Borgo tourné en 2001 :
« Tout l’or de la montagne noire ».
C’est sur , Vu les commentaires, ils ne connaissent pas David.
Sans aucun doute un des président de fédé qui sait ce que veut dire nokill et qui fait beaucoup pour les rivières de l’Aude.
A +
Salut à tous,
La position de David Fernandez, qui nous le savons bien dans le milieu est un pro-nokill, parait étonnante… très certainement la population des casseurs de nuques du coin qui font le gros forcing, je ne vois pas d’autres solution, la position de président dans l’Aude est très certainement loin d’être un long fleuve tranquille!
Je n’ai pas encore visité l’Orbiel, mais il se dit que depuis la mise en place du nokill intégral, les gros poissons y sont en nombres. d’où l’incompréhension, j’aurai plutôt imaginé un beau discours du genre « puisqu’ils nous ont pourri notre belle rivière, faisons d’elle une merveille pour la pêche de loisirs ».
Je sais que David lit parfois Gobages, la porte lui est grande ouverte s’il souhaite s’exprimer à ce sujet sans polémique aucune.
@+++
Re,
Il n’a jamais été interdit d’avoir un potager et d’irriguer avec l’eau de l’Orbiel !
C’est la vente de la production à destination alimentaire qui est interdite en aval de Lastours où les professionnels vendent des plants (ce qui rapporte plus que les légumes) et les amateurs assument leur choix.
Un de mes meilleurs potes est président d’une ASA d’irrigation en pleine zone « arse-niquée » …
Toute la rivière Orbiel n’est pas impactée par l’arsenic et métaux lourds de l’ancienne mine de Salsigne qui selon cette même Préfecture « ne pollue pas ».
En amont du Confluent du Ruisseau du Grésillou à Lastours, L’Orbiel n’a jamais connu de pollution par la mine ; juste celle des mégisseries.
Autrefois excellente petite rivière à la forte croissance de ses belles truites, elle a fortement décliné avec la montée du temps libre du chômage de masse à partir des années 1980. D’autant plus avec la proximité de Carcassonne (18 km).
C’est là où j’allais en semaine, d’un coup de Mobylette, quand j’avais pas lycée ou quand il finissait tôt … Je voyais moins d’une dizaine de pêcheurs dans la saison !
à +
Au delà de la personne que j’ai rencontré une fois, la « lettre » est malheureusement sans aucune ambiguïté. Il eut été plus logique, pour un défenseur du No-kill de nuancer les propos quand au bien fondé de limiter la prise des poissons et de voir l’effet positif de la situation pour les populations piscicoles…
Mais je peux comprendre que satisfaire certains permette de maintenir les « no-kill » mis en place ailleurs, enfin j’ose espérer…
Pour la peine, j’irai y faire un tour!
Pas la peine d’enc… les mouches en cherchant de midi à quatorze heures : la Préfecture a dit « NON » et ça restera noKill !
C’est ça qui importe !
à +
Oui l’eau est bien pollué en aval de Lastours JC11, mais vous savez très bien que les poissons sont mobiles un cou p ils sont dans une zone polluée pour se charger en arsenic puis migrent vers l’amont dans une eau non pollué, c’est bien l’idée de l’arrêté Préf d’interdire le prélèvement de poisson sur tous le bassin.
Après pour David Fernandez que je ne connais pas personnellement, comme le Dit « Gijou » la lettre est sans équivoque quand à sa position sur ce coup si, il a été élu président justement pour ses positions favorables a une autre forme de pêche (Nokill par exemple, réduction du nombre de prise, augmentation de la taille de la maille), on l’attends aussi sur plus de garderie, de surveillance, de respect voir de renégociation de volume de débit réservé avec les services de l’état… les propos de cette lettre peuvent être vu comme une trahison.
Concernant l’histoire de ne pas enc…les mouches, la préfète est partie, c’est un autre préfet, rappelons nous que en plein confinement les chasseurs ont eu dérogation pour dézinguer des sangliers aux prétextes qu’ils se reproduisaient trop et faisaient des dégâts aux cultures, décision très controversées alors que le gouvernement prônait l’effort de confinement de toute la population pour éviter la propagation du virus. En ce moment et pas que au niveau de la pêche les choses peuvent aller très vite dans les décisions et les retournements de veste. Rien n’est gravé dans le marbre.
Erratum j’ai écrit « potager interdit » dans cette vallée et JC11 m’a repris a juste titre.
En fait a titre personnel on peut même boire l’eau de la rivière par contre il est interdit de vendre ou de donnée une salade a son voisin. Perso, cela me donne pas envie de manger une truite de cette vallée.
Ci dessous les différents arrêtés :
Re,
Révélé en 2018 ? 
C’est ça : « Vu à la télé ! »
Tu vas aller dire ça à ceux qui ne t’ont pas attendu et se battent depuis longtemps avec pugnacité ? Pour ceux que je connais depuis au moins 40 ans …
Tu va être bien reçu !
Très peu de seuils ? Tu connais au moins le coin ?
Rien que de mémoire, je connais entre le Mas-Cabardes et Trèbes 7 prises d’eau infranchissables (barrages très verticaux entre 2 et 4 m de haut).
Plus les 4 barrages des microcentrales du secteur du Roc du Bougre en amont de Miraval. Et je te fais cadeau des petits seuils franchissables.
Au total 11 obstacles, soit un obstacle tous les 3 700 m !
« Très peu de seuils » ?
Pour le passage des poissons de la moitié aval polluée vers l’amont, c’est plutôt loupé !
à +
Personne n’a dit le contraire mais le fait est qu’il se bat contre vents et marées avec un zèle remarquable pour faire sauter le nokill sur cette rivière.
Après, c’est tout le problème du vieillissement et du passage aux responsabilités où la sacrée paire se ratatine au point de ressembler à des raisins secs.
Si même les convaincus par le nokill tirent contre leur propre camp, on va pas aller bien loin. Mais il est vrai que les élections approchent. Ça incite sans doute à la démagogie.
Fred
Là, Fred tu t’enfonces …
Et profond ! 
JC11, je ne suis pas venu débattre sur le bien fondé de la pollution de l’Orbiel, même les aveugles ne peuvent plus nier le problème, je suis venu juste dénoncer une lettre d’un président de Fédération qui s’est fait élire sur des bases louables et qui part en sucette pour récupérer un électorat pour les prochaines élections qui approchent. Si c’est une stratégie électorale elle est pourrie, si vous êtes sont amis dite le lui. Son attitude est dangereuses pour la santé des pêcheurs qui seraient en mesure de consommer ce poisson.
ceci étant dit, je voudrai rectifier quelques uns de vos propos qui m’agace:
Vous ne me connaissez pas, oui moi aussi je suis du coin, je suis née par l@, je connais parfaitement la problématique de cette vallée.
-Non je ne dis pas que l’on a découvert cette pollution avec la TV en novembre 2018 puisque 2 posts plus haut je cite l’article 1 de l’arrêté préfectoral 1997. Je dis simplement que la crue de 2018 a décapé les zones de déchets enfouies pour les déposer dans les villages plus bas et cela plus que d’habitude pour cette crue 2018.
Moi aussi je connais des extraterrestres de cette vallée qui ne sont pas encore mort d’un cancer de la thyroïde, du poumon ou du sein et qui s’obstinent a vivre et a consommer de l’autoproduction en faisant l’autruche sur ce problème d’arsenic percolant et aérien.
- oui je persiste à dire que c’est un des cours d’eau de la montagne noire Audoise encore un peu sauvage, du moins pour sa partie basse qui comporte le moins d’obstacle a l’écoulement qu eles autres ( lampy, l’alzeau, la dure, la clamoux, l’argent double). Ci joint j’ai fait une carto de situation, les points verts sont le ROE (référentiel Obstacle à l’écoulement)=> Un poisson contaminé soit par les enfouissements d’artus ou de montredon ( zone rouge partie basse sur la carte) peut monter du moulin neuf ( au nord de conques, point vert le plus bas sur la carte) jusqu’au nord de lastours (seuil du foulon avant dernier point vert, ou le poisson sera probablement stoppé). Un poisson contaminé par l’enfouissement de Ramelle via le ruisseau de Gresillou (en amont du seuil de Foulon) pourra soit dévalé, soit monter bien au dessus du village des « ilhes » dans des zones proches des sources en empruntant des affluents a l’Orbiel. Un beau linéaire bien peuplé de truite et surtout bien chargé en métaux lourds et en arsenic
C’est un vrai catastrophe écologique pour ce bassin versant et la population.
Merci pour votre lecture.
Juste en information sur ce sujet , sur le site de Salsigne :
" L’or fut découvert en 1892 par Louis Marius Esparseil. La mine aproduit de 120 tonnes d’or entre son ouverture en 1892 et sa fermeture
en 2004. La mine a été exploitée successivement par : la SEPS (Société d’exploitation de la pyrométallurgie de Salsigne), la SMPCS ou MPCS
(Société des Mines et Produits Chimiques de Salsigne) et la MOS (Mine d’Or de Salsigne).
Salsigne fut autrefois le premier producteur mondial d’arsenic, présent naturellement dans le sol et dans le minerai.
Le minerai était trié à la main par des hommes et des femmes au début de l’exploitation.
Entre 1910 et 1912, le minerai est extrait par une usine de traitement par hydrométallurgie, puis par pyrométallurgie par
cyanuration, sur le site de la Combe du Saut construit près de l’Orbiel entre Lastours et Conques-sur-Orbiel.
En 1991, la MOS (Mine d’or de Salsigne) est rachetée par un groupe australien. De 1999 à 2006, l’ADEME de Languedoc-Roussillon
procède à la réhabilitation du site industriel de la Combe du Saut en raison de la pollution du sol par l’arsenic et par d’autres métaux
lourds. Depuis, les bâtiments du site de la Combe du Saut ont été
détruits puis enterrés et confinés dans deux stockages différents, sauf
la station de traitement des eaux qui est conservée. Le site a fait l’objet d’un projet de réhabilitation.
L’accès à la descenderie du puits Castan de Villanière a été bouché et fermé, mais le chevalement a été conservé ;
la Mine à Ciel Ouvert (MCO) de Villanière et Salsigne est conservée mais l’accès à la descenderie a été bouché et fermé. "
DES NOUVELLES DE SALSIGNE…pollution de l’Orbiel, cupidité des futurs exploitateurs, interdiction de commercialiser les légumes mais les locaux les consomment, cancers…
« «Tristes mines» est le fruit d’un colloque qui s’est tenu à Montpellier, en mars 2013, aux fins d’alerter l’opinion publique sur les risques environnementaux et sanitaires qu’engendre l’exploitation des mines, en prenant, entre autres, l’exemple des mines d’or de Salsigne. Associations luttant pour la protection de l’environnement, médecins épidémiologistes, chercheurs, ingénieurs, directeurs de recherche environnement, sécurité sanitaire, historiens, professeurs, avocats spécialistes du droit de l’environnement, tous ont collaboré pour la construction d’une intelligence collective du risque. Au-delà d’une mise en perspective historique très enrichissante, ce colloque visait à informer, éveiller les esprits, satisfaire l’impérieuse exigence de connaissance, développer une démarche prospective susceptible de proposer des cadres d’analyse utiles à une meilleure appréhension des aléas industriels et de leurs impacts sur notre environnement. »
« Quand la mine dort, la pollution veille… »
"…
Ce courtier dans le négoce de métaux précieux, qui n’a plus d’intérêt en Andorre, a monté un projet avec son associé au sein de leur société Or & Vintage. Leur projet repose sur plusieurs critères. La reprise des cours de l’or sur les marchés mondiaux est au centre de leur réflexion. «Quand la mine a fermé, le prix du kilo valait 10 500 €. Il vaut à présent 30 000 €, après être monté jusqu’à 45 000 €. La rentabilité est de retour pour plusieurs années à cause de la fermeture de plusieurs sites dans le monde dont l’Afrique du Sud. La réserve aurifère dans le sous-sol de Salsigne est estimée à 30 tonnes. À raison de 600 kg de minerai extrait annuellement dans des carrières à ciel ouvert, ça nous laisse une marge de plusieurs années devant nous avec des emplois à la clé», disent les deux associés …"
« …suspensions de mise sur le marché des carottes, navets, choux, épinards, salades, mâche, blette, céleris branches et autres poireaux « cultivés sur des parcelles inondables, irriguées ou arrosées par des eaux en provenance de l’Orbiel et de ses affluents » : Villanière, Villardonnel, Conques-sur-Orbiel, Salsigne, Lastours et Villalier sont visées. Même mesure, donc, pour le thym et les escargots, avec une liste de villages concernés à laquelle viennent se rajouter Fournes-Cabardès et Limousis… »