J’avais lu un article de JB Vidal dans Peche mouche sur la pêche du bar à vue… Ca m’avait vachement donné envie et je m’y étais donc essayé, et bien c’est pas aussi simple que l’impression qu’il donne dans la vidéo ^^
Franchement il faut super bien connaitre pour repérer les poissons, surtout au milieu des mulets.
Je m’étais même dit que la prochaine fois je prendrais un guidage avec lui car à force de se casser les dent ça démotive
La pêche du bar est assez compliquée en général que ce soit à la mouche ou aux leurres. Le bar ne se stationne pas sur une zone . Il se déplace au gré des marées. Il faut être là au bon moment au bon endroit. C’est là toute la difficulté de la pêche, en Bretagne du moins. Il faut apprendre à « lire » la mer.
Une fois les bars repérés, la pêche est plus simple.
moi aussi j’avais lu l’article de peche mouche, et je me suis aussi cassé les dents cet été (en Bretagne nord ,mais les coins ressemblent beaucoup). Avec la vidéo je trouve qu’on comprends mieux qu’il faut pas lancer comme un bourrin mais jouer la discrétion et beaucoup d’observation car le poisson , même en mer , peut être vraiment au raz du bord. Surtout ces bars mangeurs de crabes.
Oui effectivement son posé de crabe sur ce gros bar à vue confirme ce que tu dis sur la discrétion et le fait de soigner l’approche. Mais je suis aussi impressionné par sa capacité à repérer les bars à la surface et sa facilité à lancer et poser rapidement son gurgler! 2 étés consécutifs que je tente le bars à la mouche et que je me plante lamentablement, obligé de me rabattre sur les truites bcp plus compréhensives ^^ Mais cette vidéo me redonne de l’espoir et me confirme qu’un guidage avec lui me ferait faire un grand bon en avant.
Salut,
les bars (les loups pour mes coins de pêche) sont des poissons extrêmement curieux et opportunistes, mais très méfiants.
Lorsqu’on repère une chasse ou un poisson en maraude, il ne faut surtout pas leur mettre le gurgler sur le nez, mais le décaler de 1, 2 ou 3 mètres suivant la situation.
Au début, j’ai souvent fait cette erreur et lorsque je posais trop près je voyais le poisson fuir!
comme il l’explique très bien, ce sont des poissons qui bougent sans hésiter sur une proie éventuelle mais qui fuient à la moindre alerte!
Je pêche les étangs salés autour de Gruissan et autour de Frontignan, où les loups ont les mêmes comportements que les bars sur les bordures des estuaires bretons, à savoir qu’ils se rapprochent du bord pour chasser les alevins ou choper les crabes et les crevettes.
Pour la pêche du bord en mer, il faut attendre les gros coup de mer où les loups viennent dans l’écume des vagues pour chasser, parfois très près du bord.
mais là, la pêche à la mouche est très loin d’être la plus efficace, les leurristes cartonnent, moi non…
En Baie de Somme j’ai fait une tentative infructueuse de la plage sur des zones repérées à marée basse avec de petits rochers mais une fois l’eau en place on ne voit strictement rien avec le sable en perpétuelle suspension, j’ai pêché l’eau pendant des heures, ça m’a vite démotivé. La pêche de type bretonne n’y est malheureusement pas transposable, dommage.
Oui, en plus avec l’invasion de phoques leur durée de vie est faible en baie. J’avais élargi le cercle de prospection en poussant vers cayeux, ault, rien de rien non plus.
Merci Stéphan pour ces 2 vidéos
Avec le club Mouche de Balma nous allons organiser une sortie Guidage avec Yannick Rivière du côté de Gruissan surement, pêche en bord de Mer, yapluka réserver la date !!
hello
En bretagne l’idéal ce sont les flats , comme pour les bonefish ailleurs, les bars sont parfois dans moins d’im d’eau sous le varech et ses flotteurs,ils viennent manger les puces de mer,pas seulement les crabes, il faut de bonnes polarisantes et surveiller le moindre mouvement.
j’ai des potes qui les peche a la mouche ,et aux leurres non lesté genre black minnow dans moins d’un metre d’eau ,approche en kayak tres souvent.
dans l’estuaire de l’odet en bretagne sud , Bruno joncour guide avec beaucoup de succes lui aussi au bar a la mouche, il fait son job en toute discretion,mais la discrétion n’exclue pas le talent, mon ami Philippe Dolivet est aussi excellent sur la cote nord ,Vidal je connais moins, en kayak Patrick lebreton ,maitre incontesté exerce sur tout l’ouest avec beaucoup de succes,
mais de toute façon même au leurre le bar ça n’est jamais simple.
Une petite vidéo d’un moucheur camarguais, une super journée de pêche du loup comme on aimerait en vivre plus souvent!
Ce jour là, c’était festival, rare!
Le pêcheur a l’air heureux
Je m’intéresse activement à cette pêche depuis cette saison, principalement sur l’Aven et la côte Sud finistérienne. Et c’est très très prenant.
Mon constat: soie de 7 et des imitations de petits poissons font bien une partie du boulot. Je varie les couleurs quand les touches sont rares et ça déclenche souvent.
Dans l’estuaire, en partie basse et dans les bras, la pêche à vue est tentante mais j’ai préféré me consacrer cette saison à pêcher l’eau, cherchant les poissons en maraude autour des petits lançons et autres petits poissons. Et quand t’es au bon endroit, au bon moment (le bon ratio coeff/courant) ça peut être du délire… Mais c’est finalement rare pour être honnête, c’est une pêche qui demande de l’expérience je pense et d’aligner les astres.
Le fouet me semble toutefois parfois supérieur au lancer avec des poissons pris lors du posé (qui semblerait attirer les curieux…) à peine posé que déjà l’attaque a lieu! Il faut bien maitriser le truc et s’y attendre pour assurer le ferrage. De plus, la capacité d’une mouche a tenir en suspend lors d’un arrêt provoque bien souvent la touche franche du bar qui venait seulement taper auparavant.
Alors oui j’ai surtout pris des petits entre 30 et 40 cm cette saison mais quel régal!
Flavien Malemprée vient de sortir un livre dédié à la pêche du bar à la mouche.
Je ne l’ai pas lu car je l’attend d’ici peu dans ma boîte à lettre.
Mais c’est une pêche très addictive, que je vais essayer de pratiquer plus souvent.