un drame quotidien 
en l’occurrence c’est le criquet qui passe à la casserole, je n’avais jamais observé la capture d’une aussi belle proie.
Pareil j’attaque, ce sont toujours de bons moments!! 
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Jour de noce.
Au dernier souffle d’une fermeture qui restera gravée à jamais - en nymphe à vue, comme on en rêve.
Combat titanesque face à ce poisson d’une beauté et d’une puissance extraordinaires.
Torpille fulgurante,
tonitruante épiphanie
dans le manteau de la rivière.
Au ferrage, c’est la mer Rouge qui s’ouvre en deux devant Moïse.
Mais je n’ai pas les certitudes du prophète.
Je vais te perdre, te perdre.
Et pourtant, après t’avoir suivie sur près de 300 mètres de rivière, entre éclaboussures, départs intenables et coups de tête rageurs contre chaque bloc, te voilà soudain devant moi, totem sacré, majestueux, dépassant de part et d’autre de l’épuisette, trop petite pour te contenir.
Deux jours après, l’adrénaline n’est pas encore totalement retombée - le pourrait-elle ?
Et il ne reste déjà plus que les photographies,
et l’hameçon légèrement ouvert,
pour se convaincre que tout ceci
fut bel et bien réel.
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ha oui quand même sacrée riquette !!
Va falloir encore changer d’épuisette 
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Jolie, c’est une lacustre ?
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je confirme elle est vraiment trop petite 
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Franchement incroyable. Quelle bête ! J’ose imaginer ce que ça doit être d’avoir une bête pareil au bout de sa ligne. Entre émotions et adrénaline. La puissance ressentie dans la canne et le moulinet ça devait être quelque chose. En tt cas beau coup de ligne l’artiste !
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Pratiquement un beau saumon 
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Un sacré poisson ou un poisson sacré , je sais pas trop.
Elle a dû mener une rude bataille avec de telles mensurations.
Un grand bravo pour ce superbe coup de ligne 
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Quelle truite extraordinaire en effet !
Et ce qui est extraordinaire aussi, c est d avoir su leurrer en nav et maitriser un tel spécimen .
Chapeau l artiste …
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Ça taille combien un specimen comme ça ?
Félicitations ! Le poisson d’une Vie !
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Quel poisson… une femeture dans les règles de l’art
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Félicitation Mauro !
Quel poisson ça doit être difficile de redescendre.
Tu nous fais tous rêver avec tes récits formidables et tes photos magiques.
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Quelle noce !!!
Magnifique !
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Bonjour @Orpailleur , je découvre au réveil ces magnifiques photos, un seul mot me vient à l’esprit : waouh !
Quel beau poisson, quelle prise !
J’espère que l’adrénaline est un peu retombée, en tout cas te voilà paré pour les récits au coin du feu pour les longues soirées d’hiver
Est ce qu’elle passe les 80 cm ?
Bravo encore, bien cordialement,
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Exceptionnel !
Mon petit doigt me dit que elle ne sera pas la dernière 
je suis sous le charme de tes posts
Eric
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Merci, merci à tous pour vos commentaires 
Oui, c’était très, très tendu.
Pour être en mesure d’attaquer ce poisson de manière un peu sérieuse, j’ai dû sortir un matériel que je n’utilise pas souvent (une soie de 6 qui s’est révélée un peu légère - mais je n’avais pas mieux), et, surtout, il a fallu adapter le bas-de-ligne que j’utilise habituellement : j’ai coupé les deux derniers brins et attaché directement à mon 30/100 une très longue pointe en 19/100 (c’est maigre au regard de la bête, mais c’est ce que j’avais de plus gros chez moi !). J’escomptais que la longueur de la pointe, augmentant l’élasticité, permettrait de compenser, un peu, la faiblesse du diamètre. Mais c’était très limite (je le savais et m’y étais préparé mentalement) : j’ai dû beaucoup compenser par le déplacement physique, l’anticipation constante et les angles de canne. Mais de toute façon, que vous soyez en 30 ou en 20/100, il est impossible, dans ce genre de milieu, de brider un poisson pareil. Ce n’est pas le but : la victoire se joue ailleurs.
Après une bataille épique, j’ai heureusement réussi, après trois tentatives très risquées, à court-circuiter un énième rush du poisson avec mon épuisette, que j’avais placée sous l’eau en anticipant l’angle de son départ (au bout d’un certain moment, j’ai compris ce qu’elle avait tendance à faire quand je m’approchais un peu trop d’elle). J’ai senti un énorme coup, j’ai soulevé l’épuisette, et elle était dedans ! (dedans ? enfin : en grande partie « dehors », mais la tête était dedans !) Outre le fait que j’en aurais certainement eu encore pour 20 minutes de combat, ça m’a permis de la relâcher dans de très bonnes conditions : elle avait encore tout son jus et est repartie comme un missile.
Adieu, esprit des eaux !
J’avais pourtant fabriqué celle-ci exprès pour les 60+ ! Mais à côté de ce poisson, elle me faisait l’effet d’une épuisette à ablettes.
J’en avais fait un des objectifs inavoués de cette saison (réussi in extremis), et tu as raison : c’est sans doute le début d’une nouvelle obsession… (une de plus !)
Il faut dire qu’une fois qu’on les a vécues, il y a des émotions qu’on ne peut accepter de ne ressentir qu’une seule fois dans sa vie. Même si la quête s’annonce ardue (raison de plus pour lui accorder de la valeur).
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