Ben si c’est un problème de payer de nombreuses cartes.
Fred
Ben si c’est un problème de payer de nombreuses cartes.
Fred
C’est un problème auquel on est tous hélas accoutumés…
Ben non, moi je paie une carte de 100 balles cette année et je pêche partout.
Le challenge il est là. Arriver à faire un système universel avec une seule carte. Tu vas au Montana par exemple, tu paies un truc comme 50 dollars pour une carte annuelle qui te donne accès à l’intégralité des cours d’eau de l’état (grand comme la nouvelle Aquitaine et l’occitanie réunies) y compris le droit de longer les cours d’eau en domaine privé.
La pêche est un bien commun. Et le monde entier y va pêcher parce que la qualité de la pêche est au rdv.
C’est pas parce que c’est cher et privé que c’est bien. Regarde en Slovénie. Tu paies 80 euros pour chopper des poissons qui nageaient dans un bassin de pisciculture quelques semaines plus tôt.
Fred
La pêche sur un parcours privé non autorisé c’est du vol, comme le ramassage des pommes sous un pommier dans un champ. La gendarmerie comme recours pour faire respecter le droit à la propriété privé.
Sur un parcours privé, quand la pêche se pratique l’ARP est la règlementation minimale a respecter, elle peut être plus contraignante mais pas moins disante.
Le seul avantage du parcours privé c’est donc de pouvoir y appliquer la règlementation de son choix dans la contrainte de l’ARP a minima.
Il y a de nombreux avantages en termes de gestion à la privatisation de la pêche, les désavantages c’est bien entendu le creusement des inégalités, car souvent l’argent devient le mode de sélection pour l’accès à ces parcours.
Pour éviter ce genre de dérive les AAPMA devraient pouvoir prendre ce genre de règlements contraignants sur les parcours public ce qui n’est pas possible. Par contre les AAPPMA sur les parcours privés peuvent en cas de non réciprocité avoir un règlement interne aussi contraignant que sous un régime privé.
Les secteurs qui posent donc problèmes sont donc les secteurs public et ceux
réciprocitaires.
Pas si la privatisation est associative. Je pêche une rivière ou le prix de la carte a beaucoup baissé après la sortie du système fédéral. Quant à la réciprocité elle est encore très limitée dans le Grand Est et connaît des difficultés la ou elle est generalisee.
Faux dans le 67 et 68 où ce n’étaient ni les plus rapides ni les plus enclins .
(Le Grand Est ne se limite pas au 54 - 57 que tu connais certainement très bien et mieux que moi… et il y a encore 6 autres départements non cités)
En terme de superficie oui effectivement, rien que 2 ou 3 états de l’ouest Américain correspond à la superficie de la France. Reste que, il n existe pas de carte ou permis valable pour l’ensemble du pays comme en France, mais état par état. Il y a également beaucoups de secteurs de rivières privées (avec accès uniquement moyennant paiement) que ce soit dans le Montana, Ohio ou Virginie. Bien plus que chez nous
En rapport qualité pêche / prix, rare sont les pays pouvant rivaliser avec les Us, mais pour combien de temps encore avec un type comme Trump au pouvoir
Non le poisson est res nullius , il n appartient a personne a l inverse des pommes ou champignons.
L’infraction c’est « pêche sur autrui ». Quand je disais pêcher partout avec ma carte à 100 balles, c’était bien évidement là où la réciprocité du CHI s’applique soit à peu près partout dans le sud ouest.
Fred
Quel sujet passionnant !
Évidemment ceux qui gèrent des « parcours privés », ceux qui peuvent en profiter et ceux qui ne veulent pas les partager ne vont pas aller dans le sens d’une ouverture de leurs « domaines ».
Ceux qui ont pris la carte en espérant pouvoir pratiquer leur loisir en toute légalité, en 1ere catégorie surtout, se voient contraints de devoir mettre la main au porte feuille tous les 3km…
Alors oui Il y a bien la notion de propriété privée, d’ailleurs les parties dites publiques de cours d’eaux sont très rares sauf dans les villes ou certaines parties de fleuves et rivières de grande importance.
Maintenant on a atteint des sommets en voyant apparaître des associations « non reciprocitaires ».
Cela implique qu’on se coupe de la gestion du cours d’eau et de son entretien ? Qu’on met en place un système de garde ?.. dans le but de garder ses poissons, de choisir l’empoisonnement ou la gestion des espèces présentes. Mais avec quelles compétences techniques et biologiques ? Quels moyens d’intervention sur la qualité du milieu, quelle politique et quels financements pour l’entretien des ouvrages… et ce tout les 3km…
J’avoue que tout cela pose problème.
Je pense que ce qui manque en France c’est une politique de gestion sérieuse des cours d’eaux. En partant du ministère vers les communautés de communes. Et bien sûr il y a un manque énorme de police de l’eau. J’ai 46 ans et je n’ai croisé qu’un seul garde dans ma vie… il était seul…
Qu’on commence par interdire tout prélèvement de poisson en France, 1ere et seconde , avec une police de l’eau, tant pour les pêcheurs que pour les pollueurs, petits ou grands.
Ces sommets sont atteints au regard de la démagogie du système fédéral actuel…
Dans une AAPPMA non réciprocitaire, les même que dans les autres! les membres de ces AAPPMA paient comme tout les autres leurs cotisations à la fédération départemental et bénéficie du même soutient technique pour leur actions concernant les milieux , les financements pour l’équipement des ouvrages ou leur effacement sont souvent répartie à plus de 90 % par l’agence et les collectivités local (voir 100% pour les effacement) , si les collectivités piscicoles finance le reste :quand il y a d’autre acteurs publiques la FNPF prend en charge 50% du solde il reste donc 5% pour l’AAPPMA et la fédé départementale la répartition de ces 5% est donc une discutions entre eux .
Cette façon de voir qu’évidement les AAPPMA réciprocitaire défendent bien plus les milieux et les poissons que des AAPPMA non récipro est une vision assez intéressante sauf que…
Oui en effet les cotisations sont payées de la même façon en plus du droit à l’accès au domaine privé.
Donc les AAPPMA non reciprocitaires sont subventionnées et aidées quasiment autant que les autres ?
Oui si elles en font l’effort… ex albarine, cheran…
Ouais enfin l’Albarine, le Chéran ou l’Elorn c’est quand même l’arbre qui cache la foret, d’ailleurs c’est toujours ces 3 même aappma non-récipro qui sont citées, les 3 exceptions qui confirment la règle…
A+
J
C’était juste pour illustrer le fait qu’ils peuvent avoir des aides et bosser avec les fedes… mais oui en effet ce sont des exceptions.
Moi je serai favorable à ce que ces gens qui se réservent la pêche sur leur rivière ne puissent pêcher que là sans pouvoir bénéficier d’aucune réciprocité que ce soit.
Charité bien ordonnée commence par soi même.
Fred
Et coté AAPPMA réciprocitaire cité en exemple pour leur gestion il y en a beaucoup plus ? en proportion je ne crois pas.
Bin oui c’est bien la preuve que le mode de réciprocité est pas un critère pertinent.
A+
J
Et la Basse Bienne c’est la réciprocité qui l’a tuée ? Pire ! mon Dieu ! elle est en Domaine Public: c’est à dire accessible avec un timbre national seul !(quelle horreur)…