Recherche formule bas de ligne pour utilisation exclusive en sèche/nymphe ("duo") avec sèche en potence

Bonjour,

Je suis à la recherche d’une formule (ou de formuleS) de bas de ligne pour une utilisation exclusive en sèche/nymphe (« duo ») avec sèche en potence (donc pas avec la nymphe fixée à la courbure de l’hameçon ni à l’oeillet). Sèches: style sedge parachute chevreuil fourni sur H16 et H14; nymphes: sur H18 et H16 (billes 1.8mm à 2.5mm).
Je recherche une formule qui permette de vraiment donner sa chance à la sèche (d’où montage en potence) sans nuire à la sensibilité d’une prise sur la nymphe.
Pour la pointe, je compte utiliser du Milo Krepton 11/100ème.
Le tout sur rivières moyennes à moyennes/petites. Et il y aura deux contextes: eaux normales et eaux basses. :stuck_out_tongue_winking_eye:
Merci par avance! :wink:

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Je suis peut être hors sujet mais je trouve, pour pratiquer assez souvent, que la sèche est plus prenante quand la nymphe est sur la courbure :roll_eyes:

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Ah, zut :sweat_smile:

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Bonsoir

Donc … ?

à +

J’avais lu hier sur un site américain - ou britannique … - que le nylon au niveau de la courbure de l’hameçon pouvait entraîner un refus , le poisson sentant le fil au moment de saisir… Mais bon, on ne peut pas toujours se fier aux articles publiés sur des sites assez commerciaux; il faut qu’ils publient, même quand ils ne maîtrisent pas toujours le sujet.
Et une formule qui va bien avec la pointe attachée à l’hameçon?

Rien de particulier pour ma part le même qu en sèche ( Pelletier R2) avec pointe divisé en 2 , un mètre au dessus de la sèche et 2 fois la profondeur moyenne vers la nymphe…

Après c est ma façon, en aucun cas la vérité :roll_eyes:

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A mon avis deux choix :
UN bas de ligne rapide dégressif habituel pour la pêche en sèche en eaux rapide.
ou le combo type compétition avec une soie très fine (0.55°°) et une bdl monobrins fin + couleur. Ce BDL est conçu pour pêcher court et précis sans trop utiliser la soie.

Personnellement pour la polyvalence j’ai un vivarelli équipé d’une soie 4 avec un bdl dégressif qui me permet la sèche et sèche nymphe a distance.
Une autre bobine avec une robinson très très fine et un monobrin pour la naf et sèche nymphe.

et ça va plutôt très bien
a+

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je pense que le bas de ligne que tu utilises spontanément pour pécher en seche dans tes rivieres fera l’affaire. C’est plus la façon de lancer qui change un peu . il faut pas trop serrer la boucle , sans cela le risque de cafouiller entre seche et nymphe augmente, et viser un peu plus haut que d’ordinaire de façon a ce que la nymphe bascule en l’air et arrive en premier dans l’eau.
il me semble aussi que ca va mieux si la pointe et la potence qui porte la seche ne sont pas trop fin. (12% ou plus c’est OK) le fil qui porte la nymphe peut etre plus fin.
aussi j’aime bien pour cette peche les seches montées avec une boucle de nylon solide en guise de cerques. la pointe de la nymphe etant monté sur cette boucle

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Hello NutNut

Du coup si je comprends bien ta réflexion (et même si y’a toujours plusieurs vérités), si y’a un mètre de fond tu mets une longueur de nymphe de 2m ?

J’ai pas mal suivi Nymphevolution qui m’a mis le pied à l’étrier du duo sèche/nymphe et il préconise environ la même longueur que le fond.
Encore une fois je pense qu’il n’y a pas de vérité absolu et qu’on prend potentiellement du poisson partout.

Pour le poste initial et après multiple tests, je n’ai pas gardé la solution de nymphevolution pour l’accroche de la nymphe par l’œillet. Je trouve la dérive beaucoup plus naturel en accrochant la nymphe par la courbe de l’hameçon.

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Tu fais donc la moyenne et tu mets une profondeur de 1,5x la profondeur, comme le préconisent d’ailleurs la plupart des pratiquants de cette pêche :wink:

De toute manière, tu peux avoir 1x, 1,5 ou 2x la profondeur, si ton posé n’est pas correct et que ta dérive n’est pas bonne… Car le plus important ici, c’est vraiment la qualité du posé qui doit permettre à la nymphe de traverser immédiatement et sans entrave la couche d’eau, puis le replacement de la soie pour assurer une dérive parfaite avec absence totale de dragage de la nymphe (attention : sèche qui ne drague pas ne signifie pas l’équivalent pour la nymphe en-dessous). Je te conseille également de ne pas surlester la nymphe, comme on serait tenté de le faire en pensant qu’on pêchera plus facilement plus profond : le lancer est moins précis et moins bon, et donc tout le reste avec lui. On peut pêcher avec des nymphes relativement légères si on pose correctement, et on aura une dérive plus naturelle et planante dans la couche d’eau.

Et comme le dit à juste titre @Nutnut, la sèche est plus prenante avec la nymphe accrochée à la courbure : elle pêche un poil plus bas, et un poil plus lent :wink:

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En fait la longueur entre la nymphe et la sèche dépend du courant, plus il y en aura et plus le bas de ligne se mettra en oblique entre la sèche et la nymphe et plus il faudra les espacer.

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Oui et ça drague moins aussi de fait

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Non je m’arrête a 1,50 m maxi après la détection des touches se fait trop tardivement… Et généralement je péché les zones relativement rapides avec grand max 80 cm de fond, j ai très peu de bon résultats avec cette méthode sur les zones lentes

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Très intéressant ta réflexion Nutnut !
As tu un avis sur le fait de prendre moins de poisson en eaux lentes ?

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Et bien je pense que la touche est moins franche et visible du coup ferrage dans le vide en retard

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Je pense que ta formule de bas de ligne va surtout du type de poste pêché en particulier si tu vas poser de la soie sur l’eau ou si tu vas pêcher sous la canne.

Si tu poses ta soie sur l’eau, ta sèche va constituer un frein à la pénétration dans l’air. Tu auras donc intérêt à avoir un corps de bas de ligne assez long pour la discrétion et une pointe assez agressive pour percer l’air.

Par contre, si tu pêches sous la canne, tu peux tout réduire à l’extrême (bas de ligne d’une longueur de canne max au total au bout d’une soie parallèle qui plombe pas lorsque la canne sera haute).

Ensuite, pour la potence, tu te rendras compte par toi même que c’est une obstacle bien plus grand pour ce type de pêche qu’un avantage. Tu auras toujours dans les parages de ta sèche trois fils au lieu de deux si tu attaches directement ta nymphe à la courbure de l’hameçon (celui de la potence, plus celui du bas de ligne plus celui de la nymphe) et surtout, surtout, tu vas perdre de la réactivité au ferrage sur la touche à la nymphe.

Le temps que le fil de ta potence coule, tu vas avoir des poissons qui auront recraché. Si tu es en direct, tu ferres plus vite. C’est très logique.

Tu vas aussi rater plein de poissons sur ta sèche, mais c’est lié au modèle, pas à ton montage. Les sedges en chevreuil provoquent des attaques violentes pas toujours maitrisées de la part des poissons ou des refus (potence ou pas).

Après, le 11/100 ème, oui, c’est bien début mars de savoir le fil qu’on va utiliser plusieurs semaines plus tard. Perso, je vois ça au bord de l’eau en fonction des mouches qu’il y a, donc des modèles que je vais utiliser et des conditions du moment (eaux fortes ou basses).

Donc pour résumer, pas de formules magiques, juste des contraintes à résoudre comme à chaque parties de pêche. Mais pour avoir pris des centaines de poissons avec cette technique, je peux affirmer que la potence représente plus un handicap qu’une facilité (fragilité supplémentaire à cause du noeud de la potence).

Mais tu feras bien comme tu veux.

Fred

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En général, on pourrait considérer que c’est vrai. Mais si on voulait être taquin, on trouverai à redire.

L’angle formé entre la nymphe et la sèche au cours de la dérive va dépendre de plusieurs facteurs :

  • en 1 du posé. Si tu poses ta nymphes à plat tendue en amont de ta sèche lorsque tu remontes la rivière, elle n’ira jamais dessous. Si tu poses ta nymphe en aval de la sèche, elle descendra au fond, passera sous ta mouche sèche en entamera un mouvement de remontée (et ça, c’est simplement MORTEL)
  • en 2, de la portance de ta nymphe (si ta nymphe est très poilue, elle ne nagera pas du tout comme une nymphe glabre et cela va influencer la dérive).
  • en 3 pour être exact, du différentiel de vitesse entre la surface où se trouve ta sèche et de la couche où se trouve ta nymphe plus que de la vitesse pure du courant.

La plupart des gens qui pêchent avec cette technique balancent leur montage et espèrent. D’autres visualisent leur nymphe, la travaille en la guidant, en jouant sur les vitesses et surtout maitrisent leur posé pour maitriser la profondeur et la trajectoire de leur nymphe.

Bon courage pour assimiler ces notions de mécanique des fluides et surtout maitriser assez bien le posé avec cet attelage bizarre pour faire tomber la nymphe en aval de la sèche.

Fred

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Salut Fred
As tu d’autres modèles à proposer sur cette technique que le traditionnel sedge parachute ?

Est ce que tu effectue une sorte de lancer cloche un peu comme avec la méthode Roncari ? Après ca parait pas évident de dissocier dans le lancer la sèche de la nymphe, c’est un peu antinomique au lancer surtout avec le lancer linéaire de base.
Faire des lancers courbes peu aider à positionner la sèche en amont de la nymphe mais faut être un sacré master ensuite pour replacer tout dans le bon axe de dérive et surtout qu’avec un lancer courbe le ferrage s’effectue plus vers l’arrière que sur un lancer linéaire à plat.

Autant je théorise le montage des mouches, autant en lancer, je suis nul. J’ai appris sur le tas avec tout un tas de défaut mais avec pour seul objectif de prendre du poisson.

Donc je sais pas comment je fais mais ça pose le plus souvent où je veux comme je veux.

Pour les modèles de mouches, il en existe tout un tas qui ont en commun de bien flotter pout soutenir la nymphe et surtout d’être bien visible pour jouer le rôle d’indicateur. Certains utilisent des cicadas, perso, c’est helk hair caddis.

Fred

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