Revenir au bambou refendu?

Ce ne serait pas Zarn ?

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Bonsoir,
A Josselin et autres connaisseurs,

J’ai la chance d’avoir une C. PEYRONNEL Alcibiade 7.5 #5 notée 06-01

Je ne connais pas grand chose de cette canne.

Pouvez vous me donner son origine et pedigré, svp ?



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Le profil Alcibiade est un profil de D Brémond, je te conseille vivement la lecture de son site/blog :wink:

Merci Patate,
Site très instructif sur la theorie du calcul d’un profil.

Le profil Albiciade y est présenté comme une certaine « polyvalence puissante », si j’extrapole le tableau de courbes.

J’en comprends que C. PEYRONNEL aurait utilisé ce profil BREMOND pour créer cette canne. Est ce exact ? Et connaissez vous ce monteur ?

Bonjour,
Échanges très intéressants. Bizarrement personne ne cite Hardy ? Pour ma part, j’utilise souvent une Hardy Marvel trois brins en 7’ #4 (version Travel). Une pure merveille d’une trentaine d’année : plutôt midflex (donc pas trop molle), précise et nerveuse. Le problème avec ces magnifiques cannes en bambou refendu c’est la peur de les abîmer (même quand on dispose d’un deuxième scion).

J’ai acheté une Launstorfer des années 90/ 2000
Une vrai oeuvre d’art, virole et PM gravé, tube en cuir, alvéolée… Il y’a encore un bel artisanat en France!

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Les profils de Daniel Brémond (en particulier Alcibiade et Bourrasque) sont ce que l’on peut trouver de plus performant, et personnellement pour avoir construit plus d’une centaine de cannes je ne m’embête plus depuis longtemps à calculer des profils, d’autant que le piège est redoutable : même un mauvais profil donne une canne qui marche assez agréablement (spécificité du bambou), mais dont les performances vont s’menuiser assez vite. Pour le voir, il faut regarder la soie derrière soi lorsqu’on sort une assez grande longueur : il ne doit pas y avoir d’ondulations, de flottements.
Autre écueil : la beauté du bambou en tant que tel. Rendre beau l’utile, c’est très bien pour autant que la canne soit bonne à ce pourquoi elle a été conçue : bien lancer et bien pêcher. Sinon, c’est enjoliver l’inutile. La question est alors de savoir si on veut un bon outil ou un bel objet. Le mieux est d’avoir un bel outil sans compromis tant pour sa beauté que pour ses performances, le second devant toujours primer sur le premier.

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