Mesure quand même la chance que tu as d’avoir des parcours non-récipro dans ton secteur qui peche encore un peu.
A+
J
Mesure quand même la chance que tu as d’avoir des parcours non-récipro dans ton secteur qui peche encore un peu.
A+
J
J’en suis conscient !
Pour en revenir au Sujet de départ/Slovénie, avant que ce post qui dérive soit fermé, il suffit donc de bassiner(à outrance) des Aec, des farios (« de souches ») "+ou-"douteuse, des ombres même! (voir des taimens y’en a bien qu’on essayeé, si )!.
P.S mais mon bon messieur c’est de la souche Locale…si si(çà arrange qui à part les piscicultures)
… et çà va nous refaire revenir les Amerlocs’ et leur dollars… les belges, les Italiens et autres… ou même tout simplement de nombreux Autochtones
N’exagèrez pas. Si ces pays alevinent beaucoup, on y prend quand même pas mal de poissons sauvages. Il ne faut pas tout caricaturer ! Par ailleurs, comme cela a déjà été dit, la Slovenie est un beau pays et les gens y sont très accueillants. Il m’est arrivé plusieurs fois de traverser les fonds de jardins de propriétaires privés qui m’ont souri en me saluant. Rare en France !
Je retourne toujours avec plaisir dans ce pays pas seulement pour la pêche.
Ok, j’accepte…un certain nombre de choses!
Effectivement j’abonde a cette analyse.
Tout n’est pas sombre
Merci d’être revenu dans le sujet les gars.
Le post de départ de @Gurvan mérite qu’on s’y intéresse sans dériver.
Ce n’est pas en matière de pêche, mais on reste au bord de l’eau : un petit port de plaisance où nous avions fait un stage de voile.
L’anneau était très bon marché à la condition de donner une douzaine de journée par an à entretenir pontons et autres installations. Sinon la journée manquante était facturée à 8 h du double du SMIC. Et surtout « manquer » était très mal vu. Par contre l’occasion de graillous d’anthologie
Idem en matière de coopération viticole : à l’origine, les viticulteurs adhérents devaient des journées à entretenir, soutirer, décuver etc. C’était aussi un agrégat de compétences.
Le cas, encore, dans certaines caves où, a minima, des journées de promotion et d’animation sont dues. Comme « par hasard » les plus performantes aux produits réputés.
C’est vrai que nous n’avons pas (ou plus) l’esprit coopératif et la coopération n’est plus, le plus souvent, qu’un montage juridique d’entreprises de services. D’où, au passage, les scandales récurrents du « système coopératif », par exemple les lasagne au cheval pour le plus connu etc.
Mais il est des pays où la coopération est culturelle et rien d’étonnant, au regard de son histoire sociale, que ce soit le cas en Slovénie.
à +
Le dernier Pêche Mouche parle de la Slovénie, et plus particulièrement de la Savinja.
Cet été cette rivière a dépassé les 700M3/s…
La Rivière de Diamant comme l’a baptisée la fraterie Chignard sur Youtube est complètement dévastée.
Comparable à la tempête Alex en 2020 dans l’arrière pays niçois, où il est toujours interdit de pêcher dans les rivières touchées (Roya, Vésubie et Tinée).
J ai peché beaucoup des poissons sauvages moins difficile à prendre que ces poissons dit de bassine .la difference s 'il y en a une est dans la taille ,pas dans le comportement qui est surtout influencé par la densité des poissons et la rivalité alimentaire . Sur ces rivières tout est beau ,seul les prix excessifs sont à regretter et bien sur les désastres de cet été .
OK mais ça ne signifie pas pour autant que les poissons sauvages sont plus facile à prendre que les poissons d’élevage C’est même plutôt l’inverse à mon avis.
En réalité la différence entre une truite d’élevage et une truite sauvage du Vicdessos, du Haut-Allier ou de l’Andelle est énorme. Çà me rappelle un très bon article de cet excellent magazine qu’est 8’6, et qui s’intitulait « La truite conne ». A lire et relire sans modération dans le numéro 6.
L’adaptation au milieu, le comportement, la capturabilité sont totalement différents. C’est la raison pour laquelle il se bassine des tonnes de truites de pisciculture à chaque mois de mars. Pour satisfaire la demande d’une part importante de pêcheurs, de la même manière qu’il faut satisfaire une part importante de pêcheurs prêts à payer 80€ une journée de pêche en Slovénie.
Lors des pêches électriques d’inventaire faites en septembre sur des cours d’eau où il y a à la fois des populations sauvages et des truites surdensitaires déversées en grosse quantité à l’ouverture, on n’attrape quasiment jamais de truites surdensitaires par contre on capture toujours à peu près la même quantité de farios sauvages.
J’ai passé une petite semaine en Slovénie il y a une dizaine d’années. Là-bas je capturais en pleine journée des grosses arcs en 16 centièmes avec des nymphes énormes, ou en sèche malgré des draguages qui feraient fuir à 100m une truite de la Vis ou du Dessoubre. Ce n’est pas par hasard si nos compétiteurs PALM français se distinguent à chaque compétition internationale. Quand on s’entraine toute l’année sur les poissons de nos rivières gérées en patrimonial…
Les truites de pisciculture sont des poissons de cirque faits pour amuser les pêcheurs. Je comprends que c’est ce que recherchent certains pêcheurs, notamment dans les rangs des Palmistes, mais je trouve dommage que sur l’autel du business ces magnifiques rivières slovènes servent de support à ça.
Avec la nouvelle réglementation européenne ils ne déversent plus d’arcs ce qui est quand même dommage car rien n’est plus spectaculaire qu’une attaque d’arc, sans parler de sa défense ,mais des Marmorata ce qui au bout du compte revient au même mais bon .
Nous sommes d’accord sur la beauté de ces rivières en Slovenie Ouest mais aussi en Autriche et en Italie et toutes ont le même type de gestion avec beaucoup de touristes venant de loin pour les pêcher .
Je connais en France quelques belles rivières qui avec un peu plus d’entretien pourraient devenir comme là bas de vrais paradis sauf que faute de moyens c’est loin d’être le cas , décharges ,pollutions ,braconnage…
Alors quel est le mieux ?
Enfin je me demande combien de temps met une truite à s’ensauvager .
…oui + 1… quand on voit la beauté de ces rivières qu’il est quasi désormais impossible de rencontrer en Fr ance !!!
on voit que que tu n’as jamais pêché une vraie AEC… va dans leur pays d’origine, tu y verras qu’elles sont tout sauf c…! (elles sont plutôt pointilleuses, même si beaucoup moins farouches…; et elles n’aiment pas trop le draguage d’après mon expérience la plupart du temps)
Leur attaque est tout sauf spectaculaire, au contraire, (sur sêche ou nymphe s’entend bien sûr)
P.S
Sur Salat ,ou certains parcours Loue(quelle hérésie !!! ) j’ai des expériences où des poissons (très Difficiles)… ce sont avérés finalement être des AEC, avec la déception qui est la mienne.
Pour moi il n’y a pas de « mieux » ou de « moins bon », tout dépend de ce que tu attends d’une partie de pêche, et du sens que tu veux donner à ton loisir. Personnellement je me régale encore régulièrement à pêcher en France sur des parcours publics ou privés, réciprocitaires, et heureusement pour mon portefeuille!
Je voulais surtout réagir sur les différences entre poissons sauvages et poissons d’élevage. Je ne troquerais pas une zèbrée du Tarn ou une belle « points noirs » de la Dordogne contre 100 arcs de pisciculture, mais c’est mon ressenti
Je ne serais pas si négatif, il y a encore de très belles rivières en France.
Tu vois, on s’est compris Nul doute qu(il aura des avis sur çà… çà fait plaisir de partager ces avis, et c’erst le propre d’un forum !
Désolé mais je ne sais pas ce qu’est une AEC ? Ni bien sur quel est leur pays d origine ce qui fait que j ai du mal à comprendre la reponse
Arc En Ciel pour AEC.
Ce poisson originaire de la région de Kamloops a été introduit un peu partout dans le monde car il s’élève très bien en pisciculture.
Même aux USA, il n’était pas présent à l’origine. Dans les Rocheuses par exemple il n’y avait que des truites fardées.
Certains qui vont pêcher là bas pensent capturer des poissons natifs, il n’en est rien.
Chez nous, comme elle ne s’hybride pas avec nos farios, c’est une solution intéressante pour faire de l’halieutisme sans risque d’introgression génétique.
Malheureusement en Amérique du Nord, elle s’hybride avec la truite fardée.
En Slovénie, elle rentre en concurrence directe avec les espèces natives soit en les mangeant, soit en mangeant leur nourriture.
Fred
Question subsidiaire :
On lit beaucoup que les AEC introduites sont stériles. Mais j’ai aussi entendu à plusieurs reprises des gens me dire qu’il y avait de la reproduction « naturelle » dans tel lac de montagne ou telle rivière européenne.
Y a-t-il de la reproduction d’AEC dans les rivières slovènes, permettant à certains pêcheurs avec qui j’ai eu l’occasion de discuter d’affirmer qu’ils y ont pris par endroits des arcs « sauvages », qu’ils seraient capables, morphologiquement, de distinguer des bassines de l’année ?