Taxer les pratiquants de sports d'eau vives?

Bonjour,

On a vu, HÉLAS, ce que ça peut donner :

La solution passerait peut être par une obligation de permis de plaisance fluvial pour ces barboteurs anarchiques ?

Sauf bien sûr pour les groupes encadrés par les professionnels agréés.

à +

Personnellement je trouverais juste et équitable que tous les usagés de la rivière soit soumis aux mêmes règles. Dans notre permis de pêche on a une redevance pour la protection du milieu aquatique auprès des agences de l’eau et le reste pour l’adhésion à une association et une part fédérale.
Pour les pratiquants réguliers en sports d’eau vives, il n’y a que l’adhésion à une fédération (pas toujours) et le coût d’une location ou d’un guidage pour les pratiquants occasionnels.
Je trouverais tout à fait juste que les pratiquants réguliers de sport d’eau vives en prenant une licence fédérale participe aussi à la redevance pour les milieux aquatiques. Pour les pratiquants occasionnels, comme pour nos permis journalier, une part adaptée d’un ou deux euros reversés pour les milieux aquatique ne me parait pas un frein au tourisme.
Et cela pour tous les usagés. Orpaillage idem et certain sont plutôt pour.
Payer une redevance pour un milieu c’est aussi donner conscience aux usagés que leur pratique n’est pas anodine. Il y a plusieurs activité qui pourrait entrer dans ce modèle.
Cet argent, si il est bien utilisé ensuite, pourrait permettre une présence plus accrue d’agent au bords de l’eau, des moyens en plus pour essayer de d’enrayer ou au moins ralentir la mort assuré de nombreux cours d’eau.

Pour les baigneurs, c’est un tout autre problème. on ne peut pas encadrer une activité de ce type. Pourtant elle est dévastatrice dans les Pyrénées. On observe de plus en plus de zones totalement remaniées, déstructurées avec une affluence estivale digne des plages de la méditerranée.

Les sport de plein air ne sont pas sans danger pour nos milieux naturels et en plein essor sans aucun contrôle et il est difficile d’encadrer toutes ces pratiques. une redevance à la source (à l’achat du matos) peut être aussi une solution.
Sans moyen financier pour contrôler, sensibiliser les usager, on va vers le outdoor à outrance, vers des risques pour l’environnement. Et pour le moments, les moyens, il sont toujours aussi faible.

A++

4 « J'aime »

Une question me turlupine …taxer les usagers de nos rivieres …A quelle titre ??? du prejudice causé , de l’utilisation d’un droit privée …qu’un pêcheur qui preleve dans la milieu aquatique des etres vivants soit assujetis à payer une taxe d’usage cela me semble pertinent …mais pour un simple quidam qui descend , passe sur les berges …la nature deviendrai donc non plus un bien commun mais un bien dont nous devrions tous acquitter une forme d’impot pour avoir le droit d’etre là …en poursuivant cette idée ne risque t-on pas de nous demander de payer pour se balader en montagne , pour aller comtempler un coucher ce soleil …etc…
Il est d’ailleurs bon de rappeler que si nous parlons de protection de nos milieux aquatiques , une grande partie des financement sont issus de source financiere commune à l’ensemble des contribuables francais…à titre d’exemple on pourrais citer l’allocation versé aux tissus associatifs de la pêche dans la region auvergne rhone alpe …pourquoi un lyonnais qui habite au milieu de ce pole urbain , ne va jamais à coté d’une riviere devrait etre mise à contribution pour realiser un amenagement du mise à l’eau pour les pêcheur ???..
Dés que l’on commence à introduire la necessité de contribution en fct des activités il faut se meffier …nous avons bcp à perdre à demander de l’argent dans des contextes ou le monde de la pêche regorge litteralement de pognon …un pognon qui dans la grande majorité ne va plus aux rivieres ???..IL y a 30 ans on mettais des bassinnes et l’argent des cartes de pêche sur des comptes en banque …aujourd’hui il y aurait encore bcp à dire …

1 « J'aime »

euh… ces communes n’ont aucun état d’âme à prélever la taxe de séjour sur le dos de toutes les personnes qui y passe une nuit, alors pourquoi ne pas taxer les sports d’eau vive pour contribuer à la protection des milieux aquatiques, comme est taxé n’importe quel pêcheur?

1 « J'aime »

Les pêcheurs à la ligne…les plus beaux donneurs de leçons à la terre entière ! !
Sans oublier les chasseurs…
Pour info je suis pêcheur et chasseur.
Après avoir participé à l’extermination des loutres et autre prédateurs de NOS poissons, on va maintenant s’attaquer à ceux qui nous empêchent de piétiner allègrement le fond fragile des rivières, de polluer les berges de ses mêmes rivière, de jouer avec des poissons …qui eux ne prennent pas ça pour un jeux soit dit en passant.
Enfin quoi, c’est vrai, la nature nous appartient qu’a nous !
Seul notre parole compte…oublions nos actions qui sont loin d’être exemplaire…a oui j’oubliais…
C’est pas moi c’est l’autre !!
Allez, je retourne au bord de l’eau il doit y faire bon frais, en plus je risque d’y croiser d’ autre utilisateurs non pêcheur qui sont largement plus sympathiques que la majorité des pêcheurs nombriliste ! !:blush:
Bonne journée au bord de l’eau à tous :blush:

4 « J'aime »

Tout pratiquant de sport d’eau vive cotise déjà pour la protection des milieux aquatiques via les taxes prélevées lorsqu’il paie sa facture d’eau.

De l’argent dans les agences de l’eau, il y en a. Encore faut il qu’il soit affectée à des actions bénéfiques de protection des milieux. Mais là, on entre dans le domaine de la politique où rien n’est jamais simple.

Fred

1 « J'aime »

Bien evidement qu’il faut les taxer et limiter leur nombre sur nos cours d’eau.De même que la baignade devrait avoir une cotisation,même symbolique, pour faire prendre conscience un minimum aux usagers.Plus que des taxes aveugles c’est une politique de l’eau dont on a besoin.

1 « J'aime »

Dramatique accident en effet qui c’est déroulé hier. Nous n’en avons pas été témoin bien qu’étant présents sur la zone.

Nous avons fait la descente de ce secteur. C’est vraiment tranquille si ce n’est qu’avec la baisse du niveau des eaux, le débit se concentre dans certains goulets. Dans ces endroits ça tire pas mal et ça peut diriger le bateau vers des rochers ou des arbres.

La prudence est donc de mise.

Fred

J’ai mieux !
On pourrait pucer les pêcheurs et ainsi connaître leurs habitudes de lieux privilégiés pour la pratique de leur passion. La puce serait directement connectée aux trésoreries concernées, et, comme pour le télépéage sur les autoroutes, une juste contribution serait débitée sur leur compte en banque. Pas génial ça ?
Pour parfaire le système il conviendrait de passer le prix de la carte halieutique à 300 euros et ainsi réduire le nombre des pratiquants en éliminant les gueux et ne conservant qu’une élite, qui elle, aurait un comportement responsable et contribuable.
Emile Zola a bien fait dire à un de ses personnages, à la belle époque des mines de charbon, que pour sauver les mineurs de l’alcoolisme, il était convenable et juste de les sous payer…

2 « J'aime »

Salutà tous,

Pas la peine de nous pucer… Les smartphones savent très bien nous géolocaliser. :wink:

1 « J'aime »

Je n’y avais pas pensé… Mais alors les opérateurs téléphoniques pourraient très bien collecter une taxe halieutique ou autre directement, et ainsi soulager les perceptions… Nouvelle privatisation d’un service d’état.

Tu bois un verre ==> taxe
Tu arroses ton jardin ==> taxe
Tu te laves ==> taxe
Tu remplis ta piscine ==> taxe

Il nous reste les balades en canoës et la baignade où on n’est pas taxé. Et il faudrait que ça change ?

Fred

L a France est un des pays les plus taxé au monde et ses habitants en redemandent, cherchez l’erreur…

1 « J'aime »

C’est surtout de l’équité que je trouverai normal.On ne peut demander à certains d’être écologiquement responsable et financièrement responsable et pour d’autres c’est no limites et la fête du slip.
Surtout une prise de conscience collective et malheureusement on est latin et taper au porte feuille est plus efficace que de taper au cerveau.

Je suis d’accord avec toi pour l’équité. Mais dans le domaine des redevances, le scandale c’est pas entre les pêcheurs et les canoës. Non, il y a une catégorie d’utilisateurs qui pompent 70% de la ressource et qui sont loin, très très très loin de verser les mêmes taxes que lorsque toi ou moi prenons 1 m3 au milieu.

Le scandale il est là.

Fred

9 « J'aime »

On a déjà échangé sur l’irrigation.Ce n’est pas le sujet de ce post même si je suis de ton avis.

tout le monde est taxé dès qu’il ouvre son robinet, en bretagne bien plus qu’ailleurs cependant.

[quote=« fly.only, post:68, topic:13483 »]
Tout pratiquant de sport d’eau vive cotise déjà pour la protection des milieux aquatiques via les taxes prélevées lorsqu’il paie sa facture d’eau.

[/quote] ça c’est un peu de mauvaise foi, puisqu’il que TOUT LES FOYERS sont taxés dès qu’ils ouvrent le robinet, seuls les pêcheurs sont taxés spécifiquement « pour la protection des milieux aquatiques », rien à voir avec le droit de pêche.
Si tu es contre l’idée de taxer les pratiquants de psorts d’eau vives, peut être admettras tu qu’il faut limiter le nombre de canoé et kayak par jour , comme en Belgique, ils se portent pas moins bien les belges, :wink:

On pourrait aussi limiter le nombre de pêcheurs, mettre des quotas de voitures par foyer fiscal, des écotaxes sur les carburants, limiter le nombre d’enfants par couple, instaurer un quota de CO2 par être humain…

Ce ne sont pas les bonnes idées qui manquent pour sauver la planète et les rivières.

Il faut juste arriver à les faire accepter par les gens et les mettre en pratique.

La base des bases c’est le principe pollueur payeur. Il faut voir comment il est respecté. Ça fait peur.

OK pour une taxe par embarcation. Je répète ma question : qui porte le projet devant les élus, les comités de bassin et les agences de l’eau ?

Fred

1 « J'aime »