Le groupe des baetides est très vaste, diversifié et hétérogène. Je ne le connais pas assez pour pouvoir te répondre.
Mais pour moi, les poissons ne connaissent pas l’entomologie et la taxonomie. Par contre, même dans un mètre d’eau et un fort courant ils sont capables de détecter l’impact d’une mouche sur l’eau même si elle n’a pas été graissée lors de son montage
Merci Fred pour ta réponse. Comme quoi il y a toujours à apprendre et à observer, ce qui ne manque pas d’intérêt.
Perso je ne fait pas de corps pour les sedges (entre autres): soie,ailes et collerette et je ne graisse jamais les plumes au montage afin qu’elles expriment leurs propres qualités. Et selon le résultat en action de pêche, je peaufine au bord de l’eau ou en me remettant à l’étau. A plus
Enlève les cerques et le corps d’une araignée et tu as… un palmer.
Mouche simplissime, d’une efficacité absolue car C’EST l’impact des pattes de l’insecte sur l’eau.
Mais voilà, équilibrer un palmer au montage est autrement plus difficile que de poser des cerques. Voilà pourquoi les gens utilisent cette béquille inutile et contre nature au cul de leurs mouches.
C’est juste là pour équilibrer une mouche déséquilibrée par la présence du corps. Mais ce corps ne reposant pas sur l’eau lorsque l’insecte est sur ses pattes, il est totalement inutile (et du coup, il est aussi totalement inutile de le graisser au montage).
Donc, on peut disserter des heures sur les cerques, leur longueur, leur densité, le nombre de poil qu’il faut mettre pour équilibrer une araignée. Ça a vraiment un sens.
Mais est ce que l’araignée a un sens ?
Un hameçon, un bout de fil et un fragment de plume pour imiter le signal de la vie. Toutes mes tueuses sont construites comme ça. Pour moi c’est ça la pêche à la mouche. Tout le reste, c’est pour se faire plaisir. Pas pour prendre du poisson.
Un maître guide de la pêche à la mouche sèche appelle une mouche avec et deux tours de hackle et un corps sans cerques la cul dans l’eau, c’est pas pour rien!!!
On peut se poser des questions concernant les cerques car le Moustique Suisse CDC est avec cerques et le cul de canard de Bresson, qui est pratiquement la même mouche,n’a pas de cerques.
Pour compléter, j’utilise beaucoup des mini palmers en CDC sur H20 qui ne sont que soie et CDC.
Là on est dans l’imago et non le subimago. On fleurte avec le spent. Et là silhouette d’un spent plaqué sur l’eau n’a rien à voir avec le seul impact des pattes d’un subimago.
Le corps touche l’eau, les cerques sont étalées à la surface et les pattes sont sur les côtés.
Dans ce cas là, l’emploi des cerques se discute effectivement. Mais j’avoue. Cette mouche est bien trop compliquée.
Un hameçon, un bout de fil et un fragment de plume pour imiter le signal de la vie.
Mais il faut tout de même que la mouche flotte Et le poisson est probablement habitué à voir une certaine épaisseur de corps , même si ce dernier ne touche pas l’eau, non?
je crois aussi que ce qui touche l’eau est le plus important, surtout pour la deformation de la surface de l’eau que cela induit. comme une sorte d’empreinte qui est beaucoup plus visible que la mouche elle meme. au dessus de cette empreinte la tonalité generale est sans doute perceptible, plus ou moins dense opaque par exemple
je me demande si le mouvement spontane du materiau n’est pas important, par exemple les plumes de CDC sont tres souples, et je me demande si c’est pas leur petits mouvements qui font bouger la surface qui les rendent attractive
Alors un montage double collerette devrait suffire en présence de (sub)imago - hors trichos qui sont tout de même bien massifs, opaques et bas sur l’eau
Je les mets un peu tous dans le même sac - sauf les caenis qui sont tout petits , si je ne me trompe pas? Les bestioles de taille assez conséquente (H14 à 10) aux ailes poilues et en forme de tente, les caddis quoi
Tiens fred, sans lâcher tes tops secrets, comment tu imites une baetis posée bien haut sur l’eau sur ses papattes avec juste le bas de l’abdomen qui touche l’eau ?