Hier, vers 15 heures, j’ai piqué sur un beau gobages une jolie fario du Gave.
Après un décrochage délicat et un tendre baiser, j’ai précautionneusement replacé la belle dans son élément
Une fois dans l’eau, elle m’a regardé avec des yeux pleins de reconnaissance !
Puis elle est venue se blottir contre ma chaussure de wading, toute tremblante.
Elle est restée sans bouger de longues minutes et je dois avouer que j’ai été ému de voir cet animal sauvage si craintif collé à ma chaussure.
J’ai eu plaisir à me dire qu’elle me remerciait à sa façon
Syndrome de Stockholm
Début d une histoire
Peut être vous étiez vous connus dans une vie précédente ? Des réincarnations d’amoureux qui se retrouvent
Mais qu’importe, belle histoire
Merci pour cette belle photo embellie par la narration de la sortie ou l’émotion flirte avec la poésie . Rafraichissant et agréable ce post lunefish.
C’est trop chouette, j’adore😍
C’est du pipot tout ça, il veut juste nous montrer qu’il porte des chaussures Andrews
Tu as l’impression qu’elle est devenue ton amie mais je suis moins sûr qu’elle te considère comme un ami.
Belle photo, merci ! je me suis aussi lié d’amitié avec une truite de la même manière il y a quelques temps
Vous êtes jaloux belle expérience
Tu n’est pas très romantique …
Ce qui est certain, c’est qu’elle doit être contente que je ne l’ai pas mise dans une poêle avec une noisette de beurre …
Là aussi, pas sûr qu’une truite soit en mesure d’être “contente” ou “reconnaissante”, mais les poissons ont ce mystérieux pouvoir d’éveiller chez nous des sentiments poétiques, et c’est là l’essentiel.
Effectivement je serrai plutôt un vilain cartésien mais j’admire les rêveurs et les romantiques.
Ce que je préfère encore, c’est un cartésien romantique.
Un pêcheur à la mouche, quoi
Salut,
Ce qu’il y a à la fois de magique et de plus tragique avec les animaux - car cela est parfois la justification de maltraitances abominables -, c’est que la science ne sait pas et ne saura probablement jamais dire si ils ont la faculté de penser de la façon consciente dont on le fait (car même si on doute d’avoir la conscience de penser, on pense que l’on doute, donc on pense penser ).
En tout cas, il a été prouvé qu’il ont des émotions et qu’ils raisonnent en prenant en compte leur expérience passée (ce qui nous surchauffe bien les méninges parfois, et c’est tant mieux).
Donc, l’animal-machine de Descartes, on oublie et on le traite avec le respect qu’il mérite
Après tout, une vie est une vie. Ne sommes-nous pas cousins ?
Tu plantes des hameçon dans tes semblables ? Mettre au même niveau homme et poisson celà revient juste a faire le lit de ceux qui veulent interdire la peche a la ligne. Continuez, celà va venir tres vite. L’interdiction du NK c’est juste la première étape…
A+
J
Salut @John78,
L’objectif était juste de souligner la poésie d’une jolie rencontre, donc pardonne-moi si je ne te réponds pas vraiment, car cela pourrait faire dériver le sujet et engager une polémique (que je voudrais par ailleurs éviter car j’aime bien tes publications en général).
Je soulignerai juste que les Amérindiens vivaient dans cette optique, ce qui ne les empêchait pas de planter des flèches et des harpons dans leurs “frères”,mais toujours avec respect et reconnaissance
Le biocentrisme n’est pas véganisme ni végétalisme, il nous sert juste à relativiser notre condition et à admirer et respecter ce qui est beau… comme l’histoire de @lunefish !
Je ne comprends toujours pas en quoi “respecter” un poisson consiste a lui planter un hameçon, a l’épuiser, puis a le prendre en photo en marge de son élément. C’est pas polémique, c’est juste une incompréhension.
A+
J
T’es content, t’as foutu un beau bordel avec ton histoire
Ce que je ne comprends pas, moi, c’est le message que tu veux nous faire passer.
Et surtout, même si moi aussi je trouve beaucoup de tes interventions pertinentes, pourquoi ramener une quantité importante de sujets aux mêmes histoires ?
D’ailleurs, et en l’occurrence, je te fais remarquer que le poisson n’a pas été pris en marge de son élément, mais dedans …
@Pomme1634 Quant à toi, Pomme, méfies-toi que je ne te croques pas