Justement, attendre la liquidation de l’entreprise, c’est attendre la disparition du passif et récupérer des valeurs à moindre coût. Oui, c’est être un vautour : on attend que la bête meurt pour récupérer ce qui nous intéresse sans trop d’effort (financier, en l’occurence).
Les créanciers vont se payer avec l’actif (si il y en a, tant mieux, s’il n’y en pas assez ou pas du tout, tant pis) qui va être valorisé (vendu) dans le cadre de la liquidation judiciaire.
C’est là qu’un tiers peut faire une bonne affaire, puisque le mandataire judiciaire (en France, en tout cas) va vendre le matériel d’exploitation, les brevets, les marques, les licences… bref, tout ce qui peut avoir une valeur, au mieux en vente amiable, au pire aux enchères.
Racheter l’actif et le passif, c’est racheter la personne morale (et non pas juste l’activité) dans sa globalité, ce qui semble ici ne pas être le cas. Le reste (le fonds de commerce, quoi) continue d’exister malgré la disparition de la personne morale qui l’exploitait auparavant.
Le calcul est simple : pour une personne morale qui présente 100K € d’actif et 1M € de passif, celui qui rachète devra payer 900K € de dettes + son investissement initial de 100K €.
Si la même personne attend la liquidation, qu’il rachète les 100K € d’actif par le biais des ventes aux enchères et autres ventes amiable, il s’endettera sur son investissement de 100K €.
Alors évidemment c’est plus compliqué que ça, sauf que c’est quand même grosso modo ça.
Je ne connais pas la situation de Vivarelli, évidemment, ça ne fonctionne peut-être pas vraiment pour cette boîte. Mais ce que je disais initialement, je le maintiens : je pense qu’on verra refleurir Vivarelli dans quelques temps, par une boîte jeune et neuve qui re-produira ce moulinet. Du moins, je l’espère !