Merci Pescofis12 pour l’étude de la FD69…
Oui, évitez de répandre des idées toutes faites qui n’apportent pas grand chose au sujet. Le coup du silure qui mange tout dans l’Ouest / Sud Ouest français fait réagir le pêcheur du val de Saône que je suis. Chez nous, les silures ont démographiquement explosé au début des années 80 et , pour résumer, la Saône et ses affluents sont loin d’être vides.
À la lecture de cette très belle étude, j’en connais un qui va manger son chapeau surtout en lisant les conclusions.
Fred
et dans le genre n’importe quoi, le coup des apparentés silures qui était présents en fFance il y a des millions d’années.
n’oubliez pas les mamouths!
et vive jurassic park!
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“qui veut noyer son chien l’accuse de la rage”
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Cette étude, à première vue pointue, a un premier défaut, c’est qu’elle ne commence qu’en 88, bien longtemps après l’invasion des premiers silures. Or pour faire un véritable comparatif, il aurait fallut faire un inventaire complet des populations piscicoles AVANT, et ensuite APRÈS, Ce qui n’est pas le cas.
Elle concerne donc seulement de 88 à 2015, soit environ 27 ans, hors beaucoup d’entre nous ont plus d’expériences et d’observation d’avant, certains depuis la fin des années 40, soit 40 ans avant.
Pardonnez moi, mais une étude qui ne concerne que la moitié du problème, n’a pas vraiment d’utilité., ce n’est pas une étude, aussi bonne soit elle, mais un constat. -
Quand aux conclusions, elles sont sujettes à interprétation, et à controverses.
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Maintenant, j’ai bien peur, hélas, que la Dordogne ne soit une rivière qui se prête bien à l’invasion des silures. Et que les belles pêches de truites et ombres ne soient plus bientôt que de beaux souvenirs. Pas sûr, d’ailleurs, que les générations de pêcheurs qui arrivent, apprécient ce laxisme.
Mais enfin, le principal est d’être heureux.
Tu vas donc pouvoir anticiper, et te préparer dans les décennies qui suivent, à changer de mouches.
Je préconise d’étudier déjà celles ci, dans ta baignoire.
ou celle-ci, chez pacificpêche;
À défaut de CDC, le canard entier.
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Merci pour ce lien très intéressant. Pas encore tout lu, mais l’étude semble avoir été faite avec beaucoup de sérieux et sans à priori. Le graphique p.10 je n’ai pas compris à la première lecture ( je vais reprendre un café 
).
Mais quel boulot !
La photo du silure étouffé avec un ballon de foot ! 
Bonjour,
Les études sont elles paroles d’Évangile et doivent être prises au pied de la lettre ? Surtout quand elles sont “en anglais” 
?
Peut on généraliser des études faites forcement en certaines situations à l’ensemble des situations ? Une étude faite en milieu ouvert est elle valable dans le milieu fermé d’une passe à poissons (la théorie du combat de plaine en rase campagne est il généralisable aux situations d’embuscades en montagne ?).
La vérité découle-t-elle inéluctablement des études ou les études ne sont elles juste qu’un outil d’analyse de situations ?
Rappelons qu’à la fin du 19 ème siècle de la Révolution Industrielle, quand s’est posé au Parlement le débat sur la régression des populations de saumons, les scientifiques de l’époque et leurs études citées disaient que le tacon et le saumon était deux espèces différentes. Comme étaient largement considérés comme deux espèces différentes la truite fario et la truite de mer jusqu’aux années 1980.
" vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà" …
à +
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Encore une étude (désolé, on n’a pas trouvé mieux pour aider la gestion, du moins en démocratie) qui essaie de faire la lumière sur le grand méchant Silure (la preuve dans ces longs échanges…) :
https://www.researchgate.net/profile/Nicolas_Poulet/publication/280573242_Etudes_des_interactions_du_Silure_glane_Silurus_glanis_avec_l’ichtyofaune_metropolitaine/links/55bb31a508ae092e965dc186/Etudes-des-interactions-du-Silure-glane-Silurus-glanis-avec-lichtyofaune-metropolitaine.pdf
Comme quoi, oui le silure est un gros carnassier, oui il peut manger des migrateurs, mais pas que !
D’accord les situations et les contextes peuvent changer d’un coin à l’autre de la France, mais au final je persiste à croire que le dégradation physique et chimique de nos milieux est la 1ere vraie raison du déclin, si déclin il y’a… (au passage, le silure est un poisson d’eau « chaude et calme », essayez de trouver un autre bouc émissaire pour la dégradation des peuplements de salmonidés en montagne…)
A quelle période situes-tu cette « invasion » sur l’axe Saône-Rhône ??
doivent plus être très frais ceux-là quand même!
Je suis d’accord avec toi, si tu parles de la partie de la rivière « zone à truites », elle devrait être peu impactée ?
Pour ce qui concerne la Dordogne, étant donné que le silure est une espèce thermophile qui a besoin de température supérieure a 18-20°C au printemps pour se reproduire, il est improbable d’avoir de la reproduction naturelle au delà de la partie Perigourdine. Sur le thermographe situé a Cenac (24) il faut attendre en moyenne mi-juin pour atteindre ces températures, quand a celui de Carennac (46) ces températures ne sont atteintes qu’en juillet, parfois aout seulement les années fraiches. Il est donc fort probable que la présence tres ponctuelle de silure dans la partie Correzienne et Lotoise soit plutôt le résultat soit de migration vers l’amont, soit de dévalaisons en provenance des lacs de barrage. Les truites et les ombres sont tranquilles pour un moment… 
A+
J
Merci Pescofis12 pour le lien cette étude été super interessante à lire.
Maintenant elle me conforte aussi dans mon jugement à savoir que l’on est seulement au début de la colonisation de cette espèce et que l’étude d’épidor est prématurée.
Les conclusions sur le fait que le silure puisse réguler les ragondins et les pigeons ne donnent pas trop de sérieux aux personnes qui l’ont rédigé.
En ce qui concerne mon opinion sur le glane elle est faite depuis un moment et il n’a rien a faire dans nos cours d’eau.
Cependant il faudra faire avec car il est là et pour un bon moment car il a une capacité d’adaptation hors normes.
Pour les migrateurs il semblerait que la première cause ne soit pas le silure, ci-joint un article datant de 1887(Le journal de Bergerac) et il me semble que le silure n’était pas présent à cette époque là. Pour la petite histoire, cette pisciculture n’a pas du fonctionner comme il fallait puisque ce même journal d’octobre 1904. annonçait que cette pisciculture avait laché 10000 alevins de poissons chat(eh oui) et 5000 alevins de tanches provenant de cette même pisciculture.
Ne peut on pas envisager que comme tout être ou animal qu’il puisse à un moment donné s’adapter au milieu qu’il rencontre pour pouvoir y vivre et coloniser
@+jl
Salut Jean-Louis,
Pour les poissons comme c’est des animaux à sang froid c’est un peu plus compliquer que nous…il leur faut une certaines température pour se reproduire et en l’occurrence le silure est un frileux, s’il a pas ses 18°C voir 20°C il remballe l’affaire…bon après j’en connais aussi des frileuses 
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D’autre part, il a une morphologie propre à la vie dans les zones aval des rivières et tout spécialement dans les fosses. Rien à voir avec les poissons fusiformes comme les salmonides qui sont notamment capable d’effectuer des sauts.
L’avenir nous le dira
je te rejoins sur le futur
@+jl
après si on les aides à franchir les obstacles ils n’auront pas beaucoup d’efforts à fournir en terme de saut…
@+jl
Avec des si, ou peut aller vivre sur mars aussi…bref toutes les études mentionnées dans ce fil sont unanimes sur un point : il n’est pas responsable de tous les maux qu’on lui reproche. Les impacts sur les migrateurs au niveau des passes sont dues à la présence d’obstacles qui concentrent les proies avant tout autre chose.
Bonjour,
La plupart des études sont faites en « eaux libres » … Y a t il des études SPÉCIFIQUES aux passes à poissons ?
N’y aurait il pas un effet de potentialisation entre silures et passes ?
Autre question : la chute abyssale des populations d’anguilles n’est elle pas concomitante à l’installation pérenne du silure ?
à +
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