Consultation publique dates de fermetures

Bonjour
Il me semble que décaler l ouverture début avril et la fermeture vers le 15 octobre serait une bonne solution avec le no kill obligatoire à partir du mois de septembre
Les dates d ouverture et de fermeture sont le fait de vielles coutumes qui s appuyait sur les dates des périodes de la chasse car souvent les chasseurs était aussi des pêcheurs
Il y a en France quelques départements qui ferment plus tard que les autres donc pourquoi pas fermer tous à la même date
A la mi octobre les truites ne fraye pas encore

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Je serais plus mesuré sur le fait que les nouvelles générations pratiquent essentiellement le nokil, ce n’est pas se que j’ai observé quand je pêchais encore en métropole (il faut rappeler que ces nouvelles générations ont appris à pêcher avec les anciennes…) :wink:
Yves

En effet. Je connais d’ailleurs quelques jeunes qui retournent à la pêche aux salmonidés par souci écologiste de « consommer local ».
Cherchez l’erreur…

En tout cas ce sont de bons briseurs de nuques, le cerveau reptilien n’a pas perdu ses réflexes en deux générations.

PS : d’autres jeunes y retournent poussés par l’idéologie primitiviste du « retour à la nature » et de l’autonomie alimentaire : il faut savoir « tuer sa viande » tout seul, l’industrialisation ayant dégénéré en l’homme ses facultés primitives et la conscience des relations de cause à effet. On ne sait même plus ce que ça signifie de tuer un animal pour survivre. Il faut retourner à ce geste ancestral et authentique pour se désaliéner ! Et vite, que je te brise la nuque comme un bon Néandertal.

Et d’autres enfin y retournent pour des raisons de santé après avoir vu les documentaires sur les poissons d’élevage bourrés aux antibio. Une belle zébrée du Doubs de temps en temps, c’est clairement mieux pour la santé !

Toutes choses vraies et entendues.

Sans qu’elles soient généralisables bien sûr ni qu’elles constituent une charge contre la « jeunesse ».

Fin du hors-sujet.

@Orpailleur
Qu’est ce qui est faux dans le raisonnement de ces jeunes ?

A+
J

Bonjour,

Si tout le monde se met à manger du sauvage, on peut émettre des doutes sur la capacité des milieux à supporter la pression.

Avec 8 milliards d’individus, le recours à l’élevage et à l’agriculture est incontournable.

Matthieu

Aujourd’hui et en Europe, tout.
La question qu’ils se posent, mais pas que les jeunes, n’est pas : "est-ce que je vais manger aujourd’hui? " mais « qu’est ce que je vais manger? ».
Ce n’est pas une nécessité mais un choix.

…les truites femelles ont deja des ovules au mois de juin…Mais qu’on les prennent avec ou sans ovule, une femelle sacrifiée ne se reproduira pas l’automne/'hiver suivant…Pour l’incompétence de certains et les visées électoralistes, je plussoie…La FNPF se fout des milieux aquatiques et des poissons .Ses dirigeants gérent un pactole et un standing…;Ils sont dans l’entre-soit des « dirigeants » bien en cours …

Je partage… Raison de plus pour décaler les dates de fermeture et ouverture. Quant au no-kill, pechant en le pratiquant depuis 40 ans environ, sa généralisation me paraît evidente.
.

@John78 : Les prémisses sont justes et intéressantes (je les partage), mais le choix final est erroné, voire absolument paradoxal et contre-productif dans les circonstances actuelles de crise écologique.

Le raisonnement est beaucoup trop rapide et démontre l’ignorance dans laquelle nous sommes aujourd’hui de la complexité des enjeux (tout comme : il faut plus d’hydroélectrique car c’est une énergie « durable » et « écologique »). Non, consommer local ne peut être érigé en axiome écologiste s’il implique simplement de remplacer des kg de viande et de poisson par d’autres kg de viande et de poisson, en s’attaquant qui plus est à une faune déjà fortement menacée (les salmonidés sauvages en l’occurrence, car on ne va quand même pas commencer à bouffer du chevesne !). Ce n’est pas uniquement le lieu du prélèvement qui doit être repensé (c’est simpliste), mais la consommation en tant que telle.

La question de l’acte de tuer pose aussi des problèmes, bien qu’elle soit philosophiquement importante et qu’elle pourrait fonder une critique de la technique aliénante : mais le problème ici, c’est qu’on ne remet pas en question la nécessité de cet acte (suis-je prêt à tuer ? est-ce vraiment nécessaire ?) mais qu’on pense qu’il faut être capable de le faire soi-même (je vais réapprendre à tuer, parce que je suis un homme et que je dois le rester !), comme si l’on renouait ainsi avec une dimension de l’héroïsme humain. Tuer serait faire preuve de courage et d’authenticité. Je ne soulèverai pas le paradoxe de ce « désir » dans le contexte de chute massive des populations sauvages dans le monde entier, dans lequel il n’y aura bientôt plus grand-chose à « tuer »…

Mais peut-être que ce « retour à la nature » et à « l’action directe » pourrait avoir comme « vertu » de rendre certaines personnes plus lucides quant à la réalité de la catastrophe écologique que nous vivons (si tu veux aller pêcher pour te nourrir et qu’il n’y a plus de poisson, tu t’en rends compte), réalité rendue très abstraite par les circuits de consommations externalisés que nous utilisons massivement, et qui favorisent la politique de l’autruche. Peut-être.

On pourrait détailler bien davantage, mais je n’ai pas le temps malheureusement.

Mais je t’accorde que c’est déjà un pas important vers une réflexion et une remise en question nécessaires pour notre avenir, ces jeunes sont peut-être sur le bon chemin. Malheureusement, nos choix présents, toujours effectués dans l’urgence, transforment souvent les bonnes intentions en mauvaises solutions, parce qu’on pense pouvoir faire l’économie d’une réflexion complexe et nuancée, et qu’on a appris à raisonner uniquement par antithèse. On passe simplement d’un côté à l’autre de la balance, le résultat étant que ça reste déséquilibré.

Ils iront peut-être plus loin en avançant.

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(HS On)

Paradoxalement, cette « tendance » peut être salvatrice pour les populations animales habituellement consommées…entre dégainer la CB au supermarché pour du blanc de poulet et attraper le gallinacé, le saigner, le tremper dans l’eau chaude, le plumer et l’eviscérer avant de le cuire…la différence peut conduire une bonne partie des amateurs de viande au végétarisme :crazy_face::grin:
(HS Off)

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Bonsoir,

Sur l’Aude, elles frayent tôt : certaines années, mi novembre, c’est quasiment terminé.
Enfin quand elle trouvent des frayères, vu l’ensablement.

Côté Montagne Noire, c’est plus tard.

à +

Personnellement, je parlais du nord-est et proposais d’adapter les dates d’ouverture/fermeture par région. Ceci étant, il faut rappeler qu’avec ce système, nos rivières ne sont plus fréquentées que par les braconniers pendant la moitié de l’année et ce n’est pas satisfaisant. On peut donc rêver au remplacement de ce système par un nokill généralisé pendant 6 mois accompagné d’une interdiction d’entrer dans l’eau pendant cette période… On va bien sur me rétorquer qu’il vaut mieux laisser les poissons tranquilles pendant cette « fermeture »…

Voici un exemple, de ce que pensent certaines FD, du choix de la FNPF, ici la position de la FD42

Communiqué du président de la FDAAPPMA42

Le 30 juillet, le Ministère de la Transition écologique et solidaire a mis en ligne sur le site de consultations publiques, une consultation relative au projet de décret modifiant, à titre exceptionnel, pour l’année 2020 les dates de pêche en eau douce en 1ʳᵉ catégorie piscicole pour faire face à la situation liée à l’état d’urgence sanitaire Covid 19, ouverte jusqu’au 20 août 2020.

Ce projet fait suite à une demande de la FNPF pour obtenir une prolongation de la pêche en 1ère catégorie dans le cadre de sa « Stratégie de déconfinement de la pêche associative » afin d’offrir une forme de compensation pour les pêcheurs des cours d’eau de 1ère catégorie, avec le souhait important d’avoir une date harmonisée de fermeture dans l’intérêt des pêcheurs.

Si, suite à la consultation publique, le projet est validé et acté par le Ministère, le décret modifiera la période d’ouverture de la pêche en 1ère catégorie qui sera effective jusqu’au 04 octobre au lieu du 20 septembre 2020 initialement prévu dans le cadre du code de l’environnement. Toutefois, le préfet pourra déroger pour des raisons liées à la gestion équilibrée de la ressource piscicole.

Il n’est pas question pour nous de juger du bienfondé de cette proposition, mais plutôt de nous positionner dans le contexte de notre département au regard de l’état général des peuplements piscicoles et du probable débit des cours d’eau à cette période : c’est-à-dire une situation de populations fragilisées depuis 5 années d’étiages sévères pour la majorité de nos cours d’eau, ou d’assecs récurrents pour d’autres.

Compte-tenu de la situation et de l’intérêt général, la FDAAPPMA42 demandera une dérogation à la préfecture de la Loire afin que la période la pêche en 1ère catégorie n’aille pas au-delà du dimanche 20 septembre.

Aussi, conformément à ce qui a été annoncé depuis l’annonce du déconfinement, la Fédération a préparé, en concertation étroite avec les AAPPMA, un plan de relance de l’activité halieutique visant essentiellement 4 axes :

  1. Prolonger la pêche à la truite sur les cours d’eau classés en 2ème catégorie, en favorisant des parcours clairement identifiés, ou seront déversées des truites arc en ciel. Les contacts ont été pris avec les services de l’Etat pour que la période d’ouverture soit prolongée jusqu’au 31 décembre 2020 ;
  2. Valoriser la pratique de la pêche sur les plans d’eau close de 2ème catégorie et les PVT des AAPPMA, en instaurant un circuit de pêche à la truite pendant le dernier trimestre 2020 ;
  3. Initier une expérimentation de la pêche aux leurres de la truite en réservoir, à Usson en Forez dans le but de connaitre l’opportunité de créer un tel aménagement ;
  4. Organiser des manifestations d’initiation à la pêche à la mouche sur les réservoirs de Noirétable et Usson en Forez, ou sur la pêche des carnassiers en embarcation au lac de Villerest ;

Par ailleurs, et afin de pérenniser au regard des risques liés aux impacts financiers de la crise sanitaire de la Covid 19, les actions conjointes de la fédération et des AAPPMA, un plan concerté de relance est en voie de concrétisation pour que la majorité des projets qui ont été initiés dans le cadre de la convention du plan pêche avec la Région ou hors convention soient réalisés, conformément à la programmation initiale de 3 années.

Comme vous pouvez le constater, dans l’immédiat, nul est besoin de modifier la règlementation de la pêche pour faire avancer l’halieutisme…C’est ce que nous asseyons de faire au niveau départemental, en collaboration avec vos AAPPMA.

Merci de votre confiance.

Jacques DUMAS

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Très sage et exemplaire proposition de la FD 42​:+1::+1::+1:
S’il pouvait être suivi par toutes les fédérations départementales.

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C’est re-partis pour la cacophonie, qui prends le pari avec moi que ca va être de nouveau un beau bordel entre FD, aucun cohérence par BV, des dates différentes rive droite et rive gauche etc…

Le font-ils exprès ? Je ne suis pas loin de le penser.

A+
J

Pour compléter :

on peut observer dans les départements de l’Est du Massif Central (Loire, HLoire, Ardèche, Puy de Dôme…), une différence notable de la période de reproduction. En effet, 2 facteurs sont primordiaux, dans le déclenchement de la repro : la température (qui redescend à 7/8 °C) et la photopériode (la durée d’allongement de la période nocturne).

Si on prend comme exemple le 42 (Loire), il y a des truites du sommet du département (Pierre sur haute 1634 m, Monts du Forez, à certains ruisseaux du sud - Pilat rhodanien, confluents directs du Rhône à <150 m d’altitude) .L’ovoposition débute mi-octobre , pour se terminer en février…
Quant aux croissances, même problématique : la physico-chimie étant très diverse et variée, les données scalimétriques, indiquent des valeurs pour les poissons adultes (2+) de l’ordre de 130 mm à plus de 300 mm !!

Le Plan de Gestion Départemental (2018) et ses applications locales (PGP - plan de gestion local simple des aappma), ont donc montré la complexité et la diversité (leurs facteurs limitants et autres perturbations aussi), qui entrent en concurrence avec la FNPF, qui veut tout uniformiser (et soyons d’accord que parfois/souvent la réglementation mériterait d’être simplifiée pour plus de compréhension… mais simplifier ne veut pas dire, tout uniformiser et décliner vers la démagogie et le très très bas !).

A contrario, on peut citer le département de L’Isère (38). Pourvu d’un fort panel de lacs de montagne - impéchables lors des premiers mois de pêche car gelés - autorise la pratique de la pêche, 3 semaines plus tard que la fermeture nationale (jusqu’au 10 octobre cette année en lieu et place du 20 septembre). les rivières de plaine « profitent » de cette fermeture décalée. Et bien que les prélèvements y soient conséquents, les populations de truites des rivières calcaires, ne souffrent pas de cette prolongation (attestée par les suivis de la cellule technique de la FD38). Les truites frayent très tard sur ces milieux, à la température régulée par les résurgences, MAIS se pose le problème (surtout éthique), de constater que le jour de l’ouverture, certaines femelles (en nombre marginal certes, grattent les graviers pour libérer leur œufs !) tout ça au milieu de cuillères, leurres divers, nymphes, lombrics ou teignes…
Heureusement que des dispositions sont prises par arrêté préfectoral, pour ne pas marcher dans l’eau avant le 1er mai (imaginable de voir des dizaines de personnes par km de berges, piétiner des frayères grattées entre noël et mars, sur des cours d’eau urbains/semi-urbain ???).
Et quoi penser sur un décalage de l’ouverture en avril ? la question s’est mainte fois posée… difficile d’y répondre avec franchise et objectivité et, sans parti-pris…
++

Ce n’est pas la réglementation du département la moins contraignante qui s’applique quand le cours d’eau est frontière ?

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Franchement je n’en sais rien @vulgata , je ne sais pas si celà a une base légale.

A+
J