Des nouvelles de la touvre

Ben en fait tu es chez eux. Tu te vois avec des gens dans ton jardin ? Deux, cinq, dix par jour ?

Au bout d’un moment, ça doit être gonflant. Surtout que des gens irrespectueux, il y en a aussi parmi les pêcheurs.

Une chose est sûre c’est que dimanche soir, les truites auront bien mérité leurs plusieurs mois de repos.

Fred

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Je suis d’accord. Vivement dimanche soir pour dames truites. Mais concernant les propriétaires, on en rencontre de charmants qui vont même vous indiquer un poisson et d’autres qui le sont beaucoup moins. Et puis toute loi n’est pas immuable. C’est même le propre des lois, c’est d’être modifiées pour être au plus proche de la société et des besoins.

Avant de faire changer la loi sur la propriété privée, je pense qu’il aura coulé de l’eau sous le pont de Magnac.

Fred

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Oui c’est sur. Mais bon, quand on voit comment est gérée la pêche dans les autres pays… Ça pose question.
Manu

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C’est sûr. Une rivière comme la Touvre en Autriche serait totalement privée. Pour y pêcher, il faudrait résider à l’hôtel du coin.

En Slovénie, il faudrait payer 80 euros par jour et tu ne pourrais y pêcher qu’en sèche.

Il y aurait beaucoup moins de pêcheurs en effet.

Fred

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je rentre de catalogne, pêcher le TER, nombre de pêcheurs limités, moins qu’en Autriche mais le résultat est la. belle rivière, beaux poissons en nombre et des poissons qui ne connaissent pas la marque de tous les waders et chaussures de wading a force de les voir passer sous leur nez.
La Touvre ? on verra bien mais c’est comme les champs Elysée et sans décision, elle ira à la catastrophe. Ou que vous alliez pêcher en dehors de la France, la gestion est dans 80% des cas meilleure et les résultats sont la. Et la loi Napoléonienne en France, ne dois pas être un alibi pour ne rien changer. Si les riverains veulent se mettre d’accord et faire payer un permis à la journée ils peuvent le faire demain, mais qui les informe? sont ils au courant ? non pour la majorité d’entre eux, peut être plus sur la Touvre qu’ailleurs car les maisons sont au bord de l’eau. Pour la pêche , c’est changer ou disparaître, si rien ne se passe dans notre beau pays, nous pourrons ou ranger nos cannes à mouche ou aller, pour ceux qui en ont les moyens, pêcher à l’étranger. Anormal de voir l’absence de réaction : des marques, des fabricants, des revues de pêche en France. Personne ne fait pression sur les fédérations, personne ne se mouille auprès des institutions et personne n’informe les riverains. Je vois la Dordogne, oui c’est une belle rivière, et on me demande de me taire quand je commence à raconter qu’elle change, oui elle change !!! mais tant que ça marche …alors…shut on ne dit rien et on verra bien plus tard. La Touvre est en sursis, ne rêvons pas.

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Mais pourquoi ne pourrait-on pas dissocier le caractère payant de la limite d’accès ?
On peut imaginer une inscription à la journée via un site web ou tout autre moyen sans surcoût par rapport à la carte de pêche.
Quant aux riverains propriétaires de fait, si on ne peut leur interdire de pêcher chez eux, cela ne devrait cependant pas avoir un impact majeur sur le nombre de pêcheurs si celui-ci était limité globalement.
Bonne soirée
david

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En France, le droit de pêche appartient en domaine privé au propriétaire. Il peut décider de la partager avec une AAPPMA par exemple.

Ensuite, c’est l’administration qui édite un ARP réglementant la pêche.

Concrètement, quel montage administratif faut-il mettre en place pour contingenter l’accès à la Touvre ? Sur quels articles de lois s’appuyer ? Qui fait quoi ?

Fred

Je suis bien sur d’accord, la limitation n’est pas liée à un paiement. C’est simplement un fonctionnement en « numerus clausus » comme ailleurs, et d’autres choses. Mais ne rêvons pas, pour entretenir il faut de l’argent. Et même en catalogne ou le prix est 6.50 euros/jour par pecheur pour maxi 20 pecheurs, les 130 euros qui rentrent dans les caisses, sont bien reversés à la rivière; Il faut voir l’entretien des berges, les parking et oui arrêtons la pudeur, des introductions de poissons. En Slovaquie, sur de belles rivières on paye 30 euros / jour, c’est beau et farcis de poissons. En Pologne ( pas le san) c’est 30 euros, l’Autriche ? les plus chères sont à 100 euros jour, mais de belles rivières sont a 30 et je peux faire une longue liste. En France, on est encore en train de défendre la pêche « quasi gratuite », cette époque est terminée,oublions la friture de gougeons en famille pour la manger le soir. L’Italie c’est pareil, la Bosnie de même. Et tout ça fait travailler le tourisme, les B/B à des prix accessibles. Seulement voila, qui bouge ? personne et les plus silencieux sont les médias de la pêche, qui se contentent de vendre leur revues pleines de pub, de pub de fabricants Français qui ne bougent pas une oreille, non plus.

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La France a fait des choix très courageux en ce qui concerne la gestion patrimoniale de ses populations de truites sauvages. C’est à saluer.

Ce n’est visiblement pas le cas de tous les pays. La protection de la biodiversité commence pourtant par des choses simples comme protéger les souches de truites sauvages du ruisseau ou de la rivière qui passe dans son village.

Visiblement les italiens, les slovènes, les slovaques ou les Autrichiens préfèrent les billets de banque à la préservation de la biodiversité piscicole. Je trouve ça vraiment dommage en soi. Quand à prendre ce modèle désastreux de gestion en exemple… :thinking:

Fred

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Le sujet majeur est la limitation du nombre de pêcheurs . Ne nous trompons pas de priorité. Le constat est hélas que nombre de bons spots en France sont des autoroutes a waders. Et si nous revenons au sujet initial qui a lancé la discussion : la TOUVRE, on ne peu pas ignorer que les déversements sont massifs, il n’y a qu’a voir les armées de pêcheurs le jour de l’ ouverture. Alors la bio diversité oui, mais je reviens à mon propos qui semble ètre oublié LA LIMITATION DU NOMBRE DE PECHEURS

La limitation du nombre de pêcheurs implique obligatoirement des critères de sélection. À mes yeux aucun n’est juste. Tu peux avoir l’argent avec un ticket à acheter, habiter le village, être actionnaire du parcours, un système de loterie, un quota de jours de pêche comme en Navarre…

Encore faut-il que se soit légal et conforme aux statuts des AAPPMA dont un des pilliers est la promotion du loisir pêche. Promouvoir la pêche en limitant l’accès aux parcours, il faudra qu’on m’explique comment c’est faisable.

Tu nous proposes quoi ? Perso, je m’applique la règle suivante : ne pas pêcher cette rivière. :rofl:

Fred

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bonne nouvelle, j’en suis ravi

Avant de parler argent, il est tout simple de dire « xx places/jour sont disponibles » sur une application par exemple. Ouverture des réservations x jours avant la date de pêche et quand il n’y a plus de place, et bien tu ne pêche pas, et je suis prêt à l’accepter. C’est hors considération d’argent. Ensuite les groupements ou sociétés qui voudront faire payer, et bien c’est autre chose. Oui, moi aussi je pêche la Touvre le moins possible pour diverses raisons, mais déserter les endroits qui pourraient être sauvés, n’est pas mon truc. Si on peu sauver quelque chose, en donnant notre avis, il faut le faire, et pourquoi pas fermer la pêcher deux ans, mais foutons la paix à ces poissons. Sans décision, au nom du grand principe de 'liberté de la pêche" on va au plantoir. Donc attendons et scions la branche sur laquelle on est assis.

Je pense que le modèle de cotos est un bon modèle, il est juste et équitable et c’est je pense la seule solution réaliste en France pour obtenir des grands NK et surtout des grands NK bien placé -ie là où les truites grossissent vite-. Le modèle Francais (« on fait pécher tout le monde au même endroit avec la même réglementation ») a plein de mérite mais il est a bout de souffle, pris en étau entre la dégradation des rivières et l’évolution des mentalités. On peut le faire, c’est techniquement possible !

A+
J

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En tous cas cette « rivière » fait parler d’elle

David, je suis d’accord

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Merci John78, je suis en phase. Je crois cela raisonnable.

Appliqué à la voiture, à l’accès à l’énergie, à la reproduction, à la nourriture en cas de pénurie ou à l’accès aux site touristiques sur fréquentés, ça serait aussi très intéressant.

On limiterait les bouchons, les risques de black out électriques, la surpopulation et les queues dans les musées…

Vous voulez un gosse, aller en voiture à Paris, avoir de l’électricité ce soir, manger demain, visiter Venise, inscrivez vous sur Internet, le nombre de places limité. :crazy_face:

Donc cohabiteraient des parcours libres ou on peut pêcher tous les jours en gardant du poisson tant qu’on veut et des nokill ou en plus de remettre à l’eau, il faut faire la queue et prendre un ticket sur internet ? Il n’y a pas comme un goût de double peine là ?

Fred

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Ouais chaque fois que je vais en Catalogne j’ai l’impression d’une double peine… :upside_down_face:

A+
J
EDIT : et ca me coute moins cher qu’en France !!

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