Oui bien sûr, les débits, la bourre de peuplier, le gros trou d’air, parfois des eaux vertes… Néanmoins en avril il y a aussi des moments magiques avec plein de mouches.
Il y a des coins où il y a les premiers gros sedges qui se mêlent aux premiers sulfures, aux ecdyos et aux ignitas.
Il faut sortir des sentiers battus, chercher et trouver les bons spots. Mais bon ça se fait pas en quelques jours.
Bien sur Fred qu’il y a quand même des moments magiques ,faut trouver les bons spots mais nous qui fréquentons la riviére depuis longtemps on en connait tous, mais le pêcheur qui n’est pas du cru s’il passe les 3/4 de sa journée à chercher il ne va pas pêcher beaucoup.
Il faut prendre en compte que beaucoup, si n’est la majorité, des touriste-pêcheurs viennent pécher en nymphe lourde, ils sont moins dépendants des niveaux et des éclosions. Et 100% des gagnants ont tenté leurs chance même dans les périodes réputées creuses…
Même si ces dernières années leur nombre à augmenté (malheureusement parce qu’ils prennent mes postes maintenant ) les pêcheurs en nymphe ne sont pas si nombreux que ça par rapport aux pêcheurs en sèche je trouve…
Oui c’est vrai que ça donne des situations hors du commun avec ces pêcheurs en nymphe qui n’ont pas forcément les codes de la pêche à la mouche classique.
La pêche au streamer est fermée sur la Dordogne pour le moment. Il faudra attendre le 26 avril et l’ouverture du brochet pour pouvoir y pêcher. Alors on retourne aux dérives classiques.
Avec 210 cubes d’eau glaciale du bord c’est pas simple, on fatigue vite et il ne faut pas glisser mais parfois le miracle se produit.
Je suis allé voir la belle samedi, mais je n’ai pas sorti le fouet.
Les niveaux étaient encore trop hauts et le temps s’est rapidement gâté. Ce froid !!
Mais bon, je me suis encore régalé de ces fabuleux paysages qui m’ont tant manqué.
Par contre, hélas encore vu un pêcheur qui moulinait sévère, comme s’il pêchait au leurre ou à la cuillère…je ne pourrais l’affirmer à 100%, mais vu son attitude lorsqu’il m’a vu , je suis prêt à parier qu’il ne respectait pas le règlement. Affligeant…
Bref , un jour ou l’autre il se fera allumer …
Je ne sais pas. On aura peut être la réponse d’ici peu car on va mener une étude scalimétrique sur la Dordogne corrézienne à partir de cette année. On fera appel aux pêcheurs pour prélever quelques écailles pour les placer dans une enveloppe après avoir mesuré le poisson.
Oui @Fario31 , l’eau est très haute, il y a très peu de postes d’ouvert et les poissons se tiennent dans des coins où il faut sortir pas mal de soie pour les atteindre, On a souvent de l’eau au ventre et on est acculé contre la végétation de la berge. C’est assez sportif et bien plus facile au lancer. Mais comme tu dis, les gardes tournent et tôt ou tard ils se feront verbaliser même s’ils sont malins.
Après les poissons y sont et quand ils sont en poste ils sont assez agressifs. Il n’est pas rare qu’ils tapent plusieurs fois sur la mouche avant de se prendre.
Oui dommage que vous ne puissiez pas profiter du combat et surtout de l’émotion de la première apparition, ce moment du particulier où on découvre l’allure majestueuse et imposante de ces poissons. Le combat indécis devient alors intense en précaution pour ne pas faire d’erreur.
En extension, bouche ouverte, il s’est battu comme un beau diable, est reparti deux fois en voyant l’épuisette pour finir par se jeter dedans.
Sacré fish en effet. Un vrai lingot d’or bien massif avec une gueule surdimensionnée au bécard prononcé.
C’est juste une déformation normale du fait que c’est un mâle âgé et que dans ce cas là, un peu comme chez les saumons, les mandibules se déforment. L’extrémité de la mâchoire inférieure forme un crochet qui vient se loger dans un trou de la mâchoire supérieure.
On peut aussi bien voir les dents orientées vers l’arrière qui servent à diriger les proies vers l’œsophage. Le bas de ligne était d’ailleurs éraillé suite au combat.
J’aimerai bien la croiser à nouveau dans deux ou trois ans. Ça va faire un sacré poisson trophée si elle y arrive.