Futurs travaux pour nos députés

C’est pourtant simple : dans un cas, le poisson va du seau à la rivière, dans l’autre de la rivière au pêcheur …(avant de retourner libre à la rivière) :stuck_out_tongue_closed_eyes:

Tiré d’un communiqué de l’Association de pêche Rhône Alpes:
"# Idée reçue sur la « souffrance des poissons »
Cette idée est biaisée dès le départ car, implicitement, cette notion repose sur un parallèle fait avec la souffrance humaine, ce qui est le but de la communication antispéciste.
Or, la sensibilité d’un poisson n’a strictement rien à voir avec celle d’un homme. Pour rappel, les poissons ne possèdent pas de néocortex, structure impliquée dans la conscience de la douleur, de la peur et d’autres émotions. Les fibres nerveuses des poissons ne sont pas non plus organisées de la même manière et contiennent davantage de fibres dites « rapide » (réaction immédiate réflexe à l’origine d’évitement ou de fuite ; ex. : lorsque l’on retire sa main du feu). Pour ces raisons peut-être, les poissons sont capables de retrouver des activités normales et de se nourrir immédiatement après des opérations chirurgicales lourdes, ce qui est inenvisageable chez l’homme.
Afin d’éviter toute subjectivité, la communauté scientifique internationale utilise la notion de « bien-être animal ». A notre échelle, elle passe avant tout par la préservation des milieux, à laquelle les pêcheurs de loisir participent par leur rôle incontestable de sentinelles des cours d’eau et par leur contribution aussi bien humaine que financière à la restauration des écosystèmes aquatiques. Avez-vous vu les associations militantes de la cause animale venir au chevet des cours d’eau pollués, asséchés ou perturbés ?

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C’est la différence entre un vif a qui on a planté un gros triple dans le dos ou bien passé une crinelle acier sous la peau avec une aiguille à locher et un pêcheur utilisant des hameçons simples de petites dimensions et sans ardillon (BL) ce dernier causant aussi peu de blessure que l’aiguille de l’infirmière pour un vaccin par exemple.

Mais dans les deux cas nous jouons avec un être vivant.

Je suis entierement d’accord avec ça,je pense que les poissons ne reagissent pas comme nous,s’ils ressentaient une violente douleur quand ils sont piqués ils viendrait en direction du pêcheur pour ne pas que cela « tire »,en general ils fuient a l’inverse,donc la douleur ?,je pense que nous pecheurs,si on etait accrochés onirait dans le sens ou cela fait le moins mal
Pour ce qui est de l’é tat des cours d’eau ,ici dans le Lot il commence a y avoir de la casse dans les ruisseaux,une de mes dernieres partie de pêche avec des enfants, s’est transformé en operation sauvetage (Truites et ecrevisse), on etées transportées dans un plus gros cours d’eau,même si j’en avais pas trop le droit,c’est assez complexes d’organiser un sauvetage officiel et pourtant en ce moment , il faudrait en faire beaucoup

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Ceci n’est pas un argument pour évaluer la perception de la douleur.
Quand un être vivant joue sa survie, il y a un énorme flux d’adrénaline/endorphines et autres hormones qui « étouffent » la douleur. C’est le cas aussi pour les êtres humains, on imagine pas tous ce que l’on est capable de subir pour pouvoir survivre (auto-amputation et autres joyeusetées…).
La douleur vient plus tard, quand les hormones reviennent à un taux normal.
Les poissons n’ont pas ce type d’hormones, mais d’autres qui ont sans doute un effet approchant.

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La chasse est est un lobby, la corrida est un lobby,…la pêche n’en est pas un.

Il n’en reste pas moins vrai que la pêche en no-kill, avec toutes les précautions que l’on peut prendre pour relâcher nos prises dans de bonnes conditions, c’est perçu comme l’homme qui s’amuse au détriment de l’animal…
C’est sur cette base que le no-kill a été interdit en Suisse et dans certains landers allemands.

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Oui mais je pense que même un écolo con il peut comprendre qu’entre la farine et la poêle ou la rivière, un poisson est bien mieux dans l’eau.

Fred

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Pourquoi , il y a des écolos pas con ? :grinning_face_with_smiling_eyes:

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Bonjour,

La France bureaucratique et paperassière pond tous les ans environ 300 000 textes juridiques législatifs, réglementaires ou jurisprudentiels.
Beaucoup ne sont pas appliqués ou sont peu appliqués.
Dans le cas qui nous occupe, vu la pression quasi inexistante de la garderie et des forces de l’ordre débordées par d’autre tâches, on sera très probablement dans cette configuration.
Notre justice, une des dernières de l’U.E (avec la Bulgarie) pour son budget par habitant, a elle aussi d’autres nombreux chats à tenter de fouetter avec le très peu de moyens alloués.

Sujet d’hiver en plein été, le paradoxe du couple sécheresse-canicule.

à +

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Oui pour X Bertrand ou L Wauquiez ça s’appelle un chasseur. :nerd_face:

Fred

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https://reporterre.net/Laurent-Wauquiez-dezingue-les-zones-protegees-d-Auvergne-Rhone-Alpes

SUITE: je relaye un article lu sur le site de Nicolas Germain:http://www.nicolas39-peche-mouche.com/
sur une enquête publique relative à la volonté d’abroger l’arrêté des tirs de régulation des cormorans. Quand on connait l’incidence de cette oiseau sur notre cheptel piscicole encore plus en période de sécheresse et eaux basses, votre participation à cette enquête est très importante surtout quand je vois le travail de certaines aappma comme la franco-suisse qui tend des câbles en travers du Doubs l’hivers afin de limiter les dégâts de ce prédateurs. Et pour moi je pense qu’il faut défendre la pêche dans son ensemble car elle est attaquée avec le principe de: Diviser pour mieux régner. Ci-après l’article de Nicolas (merci à lui)
Je me fais ici le relai de l’ensemble des fédérations de notre territoire qui appellent les pêcheurs à répondre défavorablement à la consultation publique sur l’éventuelle suspension des tirs de cormorans dans les eaux libres. Voici un texte écrit par la Fédération de l’Ain :

Amis pêcheurs,

Je requiers votre attention sur le projet d’arrêté ministériel fixant les plafonds départementaux concernant les grands cormorans pour la période 2022-2025.

Cet arrêté fixe le choix de n’accorder aucun plafond hors pisciculture devant la difficulté à justifier ces derniers. Seule une dérogation pourrait-être accordée si des études locales démontraient l’impact de l’espèce sur l’état de conservation de poissons protégés et/ou menacés.

Alors que de nombreuses études prouvent l’impact du grand cormoran sur les populations piscicoles à grande échelle, cette décision nous semble surtout être un moyen de contourner ces dernières en chargeant les associations locales d’en amener la preuve.

Cette proposition n’est pas anodine au vu de la difficulté d’étudier l’impact de cet oiseau piscivore sur des milieux de grande envergure et à petite échelle ainsi que des moyens humains et financiers que cela représenterait pour nos associations locales.

Le rapport final du recensement national des grands cormorans du 28 février 2022 dont la coordination a été réalisée par un membre de la LPO fait état de l’inefficacité des tirs. Deux hypothèses se présentent donc à nous : soit le tir est réellement inefficace, soit les plafonds sont insuffisants pour réguler la dynamique de la population. Dans tous les cas, nous ne pouvons être satisfait de cette décision d’inaction alors même que l’espèce pullule.

Les milieux aquatiques sont, d’autant plus cette année compte tenu de la sécheresse, fortement en danger et il serait pour nous inacceptable qu’une telle position puisse être maintenue.

La pêche de loisir constitue un patrimoine culturel, social et économique impliquant des centaines de milliers de citoyens dans la protection de nos milieux aquatiques. Un tel non-sens pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l’acceptation sociale de ces oiseaux et sur la défense de nos milieux naturels alors même que la gestion de ces derniers sur notre territoire a toujours été exemplaire.

Nous considérons qu’il s’agit là d’un détournement intéressé sinon abusif du principe de précaution et qu’aucune étude supplémentaire ne viendra alimenter le conflit d’intérêt idéologique concernant cette espèce (MECHIN C. 2007. - Une espèce jugée invasive dans l’espace français : le Grand Cormoran).

L’écologie est l’affaire de tous et doit être raisonnée de manière concertée et systémique, en considérant l’ensemble des espèces, sans privilégier arbitrairement celles à poils, à plumes ou à écailles.

S’assoir ainsi sur le volet social et économique de la problématique revient à tourner le dos à ce qui constitue le fondement de tout développement durable.
Nous mettons en garde sur la dérive dogmatique et autoritaire défendue au travers de cet arrêté.
***La consultation du publique est ouverte jusqu’au 15 Aout à ce lien : [http://www.consultations-publiques.developpement-durable
Merci de commenter DEFAVORABLEMENT l’adoption de cet arrêté en mentionnant bien le nom de votre AAPPMA.

Bonjour
La pêche au vif n’est pas un abus, il serait bien quand même que lorsque une pratique est attaquée, elle soit défendue par toute la communauté de la pêche, demain quand ils s’attaqueront au release ( le no kill ça n’existe pas, de nombreux poissons n’y résistent pas et ce n’est pas parce que vous ne les voyez pas mourir ou subir la prédation en raison de leur épuisement que cela n’arrive pas ) vous seriez heureux que les pêcheur qui ne le pratiquent pas, vous défendent. si entre pêcheur on se tire dans les pattes c’est perdu d’avance. Et au sujet de la souffrance des poissons l’étude en question mériterai d’être approfondie,
Le chercheur qui l’a pondue n’est t’il pas animaliste ? ou alors n’a t’elle pas été faite sur commande? Comment peut on dire que les poissons ressentent la souffrance comme nous ? plantez vous un hameçon dans la joue et essayez de vous défendre comme ils le font, et imaginez avec un hameçon dans la gorge ou plus loin encore? Cette théorie ne tient pas face a la réalité des choses. et au sujet du stress provoqué, ces poissons subissent la prédation jour et nuit tout au long de leurs existence, être attrapé par un prédateur ou un pêcheur: quelle différence, ça fait partie de leur quotidien. si ce qui est dit était vrai tous les poissons de la création seraient terrés dans leurs trous et aucun ne se risquerai a nager en pleine eau.

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ah bon il faudrait réfléchir aux proportions, imaginez la taille de l’aiguille si on gardait la même proportion diametre de l’hameçon, même BL et taille du poisson ?

Hello,
Desole mais la peche au vif avec l aiguille a locher (je l ai pratique), c est vraiment d un autre temps et je n ai aucune envie de l apprendre a mes enfants.
Et je suis persuade que nous pecheurs on a a nettoyer devant notre porte avec ou sans pression animaliste…

Gurvan

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Il y a peut-être des sujets plus importants à traiter en ce moment, non?

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Oui une danse de la pluie efficace :rofl:

Je ne pêche pas du tout au vif. Pour autant Ric à raison de dire que toutes les peches doivent être défendues par les pecheurs comme le font mieux que nous les chasseurs qui ont compris que toute division rend le propos fragile.

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Totalement d’accord.

D’autant qu’il ne faut absolument pas se leurrer : le no-kill est une pratique excessivement critiquée par le grand public qui la voit comme un simple jeu dans lequel un humain fait souffrir un animal (ce qui n’est pas faux, inutile de se voiler la face ou de se laisser bercer par des propos contraires pour dormir tranquillement). Ce sera, à mon sens, la prochaine bataille de certains.

Oui, le non-pêcheur entend que le poisson est mieux dans sa rivière que dans un poêle après avoir été piqué. Mais le même non-pêcheur standard préfèrerait encore qu’un poisson ne soit jamais piqué du tout si ce n’est même pas pour le manger ! et les défenseurs des animaux préfèreraient qu’on laisse tranquilles les poissons, tout court.

La pêche au vif, c’est l’élément accrocheur des « anti-pêche » à destination du grand public. Ils pointent du doigt cette pratique en la stigmatisant tant pour diviser les pêcheurs que pour jeter l’opprobre sur la pratique toute entière. Parce que c’est vrai que sur le principe, pour les doux yeux de quelqu’un bien ancré en 2022, c’est pas jojo.

Le vif, à mes yeux, c’est une porte d’entrée, en fait. Le jour où la pratique sera interdite, il est naïf de croire que les propositions de lois s’en arrêteront là, elles concerneront très probablement le no-kill qui, toujours à mes yeux, sera très facile à attaquer : « pourquoi faire souffrir un animal si ce n’est même pas pour s’alimenter, pour un plaisir d’humain égoïste ? Ca créée du stress inutile ! ça fait souffrir un poisson pour rien ».

L’argumentaire est d’une facilité déconcertante à construire et il aura un écho important chez beaucoup car le no-kill est encore hélas une pratique mal comprise voire pas comprise du tout. Pas comprise car c’est vraiment jouer avec un animal qui ne demande rien et c’est clairement pas, en France en tout cas, « 2022-friendly ».

Il serait tellement plus sain d’éduquer, de sensibiliser, bref, d’éloigner les pratiquants de la pêche au vif (qui n’est, de toute façon, plus tellement pratiquée).

Mais non, interdisons, interdisons toujours, tout ce qui ne nous ressemble pas ne doit plus exister… (en même temps, c’est la philosophie que beaucoup adoptent : « je suis tolérant avec ceux qui ont les mêmes avis que moi »).

C’est tellement plus facile que d’entreprendre une démarche long terme.

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