Ben si tu sais lire c’est écrit, à partir du moment où tu utilises mouche, nymphes et autres streamer c’est de la pêche à la mouche si tu as une canne mais là n’est pas l’essentiel, que tu penses que la bac n’est pas de la pêche à la mouche est ton droit …. Mais que le tiens et rien d’autre
Mouais, les facteurs environnementaux sont évoqués mais sous estimés je pense…
Comme quoi c’est pas la panacée ChatGPT
l’avenir de la sèche c’est le cheucheu
On doit vraiment s’ennuyer pour faire une post si long sur le sujet.
ça sent la fermeture en 1ère catégorie
Aïe sûrement la réponse la plus objective et sensée de ce fil
Je répondrai simplement que je pêche pratiquement uniquement en sèche. Même en pêchant l eau si on visite les bon poste et les bonnes veines avec les bonnes mouches c’est bingo. Bien sûr les jours où ça gobe c est le gros lot…oui pour ma part il reste de l’ avenir pour la sèche puisque que c était la question
Assez mignon en effet, je ne connaissais pas!
Oh Put… y manquait plus que Chat GPT dans la conversation !!!
Ne plaisante pas, c’est un sport à part entière où la boule
est tenu par un fil à bout de bras.
Ce qui peut conduire à un traumatisme du bras qui pêche
exemple :
Très bon ça ! Je ne le découvre que ce matin, ça va me faire poiler une bonne partie de la journée
Exactement le même constat, que ça soit ici (Pyrénées ou je pêche peut), mais également en Castilla y Léon, de l’Esla au Tormes, casi plus de mouches (dixit les locaux), 4 jours cet année mi mai (où ça aurait du être une explosion de mouche, temps gris sans vent) total: vue 10 mouches en 4 jours 0 gobages
Avant ma bonne vielle 9’ soie 5 (pour sèche ) était ma canne fétiche, remplacée part la 11’3 soie de 4… c’est triste en effet
Plus de mouches en surface alors les poissons interceptent toutes les nymphes sous l’eau .Ou alors il n’y a plus de nymphes sous les galets ,il va falloir pêcher à l’escargot .
Ce n’est pas parce qu’il
y a effectivement moins de mouches qu’avant que le poisson n’a pas les yeux tournes vers le haut. Je pêche à 95% en sèche en tapant les postes et m’en porte très bien… Car le poisson monte sur les artificielles sans avoir gobe avant.
Cela nécessite d’être sur un parcours avec :
- des poissons
- des poissons en poste
- des poissons actifs
- des poissons le nez en l’air.
Donc typiquement des parcours avec une bonne densité de poissons très peu dérangés.
On n’a plus trop ça dans le sud de la France sur les parcours publics.
Fred
C’est exactement ce qui se passe en Catalogne depuis quelques années quand j’y suis allé la première fois en novembre 2015 je n’en croyais pas mes yeux, 4 jours à pêcher les gobages et les postes et faire monter des poissons entre 45 et 70 cm, depuis la pression de pêche est passée par là et la majorité du fish se fait sous l’eau en naf, alors j’y vais plus
Tu vises juste, car il est bien là le principal problème.
La pression de pêche est extrêmement importante et d’autant qu’elle s’accroît au fil des années.
Maintenant que la première catégorie est fermée tout le monde va se jeter sur quelques morceaux de rivières de seconde catégorie ou il y a des ombres et des truites.
L’exemple typique de la Dordogne avec une saison prolongée jusqu’au portes de l’hiver, c’est sympa, ça part d’un bon sentiment mais aujourd’hui est-ce bien raisonnable au regard de la pression démesurée qu’elle subit chaque année!!!
Il faudrait peut-être revoir totalement la gestion de la cohabitation entre les pêcheurs et les ressources ???
Le No Kill c’est très bien mais quand tu prends 50 poissons voir plus dans ta journée tu les as calé pour un moment, elles vont pas sortir de si tôt même s’il y toujours le contre exemple.
Pourquoi ne pas instaurer une limite du nombre de capture même en No Kill.
Instaurer des jours de fermeture de pêche dans la semaine
Limiter à un certain nombre de pêcheurs par jour ou demie journée par secteur de pêche
Mettre en place des réserves tournantes
Etc etc
Intérieurement on sait tous que nous sommes au bout d’un système en France et qu’il faille se réinventer par rapport aux ressources.
Je m’excuse pour le hors sujet, quoi que tout cela ne peut que donner un plus belle avenir à la pêche en sèche et autres techniques.
Ca changera rien Richard, mais rien du tout. Je comprends la démarche mais en fait ca fait 50 ans qu’on ne cesse d’interdire, de restreindre, de limiter, de réglementer. Le résultat, tu le dis toi même, on est au bout du système. On est incapable collectivement de se mobiliser sur les problème écologiques. C’est quand la dernière fois qu’on a vu le monde de la pêche se mobiliser contre les méga-bassines ? Contre le RC ? Contre les phytos ? Quand une FD va au TA contre un projet de micro-centrale ou un méthaniseur on est déjà au maximum du maximum de ce que l’on veut (et peut) faire. Ah par contre pour aller flinguer trois poignées de cormorans et mobiliser les élus pour aller mettre des sacs d’alevins de tacon en pure perte, alors là on trouve comme par magie ressource et énergie…
Ça me fait mal de le dire mais on a organisé notre propre impuissance.
A+
J
J’ai quand même l’impression que des moucheurs (donc déjà pas la majorité des pêcheurs en France, et loin de là) qui vont pêcher en deuxième catégorie en plein hiver et qui sont capables de prendre 50 poissons (et en nymphe, donc, si j’en crois ton raisonnement), il n’y en a pas des masses.
Quant à la pression de pêche « extrêmement importante » et croissante, ça dépend où, sur quelle portion, à quelle période etc etc. Aux alentours de chez moi (j’ai la Loire qui passe & quelques rivières mais rien de très renommé), il n’y a quand même pas grand monde, que ce soit aux leurres, aux appâts naturels, à la mouche ou que sais-je.
En 1993, il y avait pratiquement 1 million de cotisation « pêche et milieu aquatique » vendues en plus qu’en 2020. Et si on écoute les pêcheurs qui ont un peu de recul, nombre d’entre eux parlent de rivières qui étaient beaucoup plus peuplées de pêcheurs qu’elles ne le sont maintenant.
Et pour les conséquences période Covid, je n’en doute pas. A côté de chez moi, certaines espèces d’oiseaux sont revenues alors qu’elles étaient parties depuis longtemps. Est-ce grâce à l’absence de chasseurs dans cette zone ? Pas du tout : c’est seulement parce que la ville (et même la vie) s’était arrêtée (et qu’il n’y a jamais eu de chasseur dans cette zone). Moins de bruit, moins de pollution, moins d’agitation… Evidemment qu’il y a eu un impact sur le vivant. Y compris dans les rivières.
Je te rejoins John sur les gros problèmes de fond et je ne peux que partager.
Regarde après le confinement du Covid-19, les pêcheurs revoyaient des Gobages par surprise et les guides de pêche étaient même très étonnés.
En quelques semaines de paix les rivières reprenaient de la vie.
Deux pêcheurs au Tenkara nymphe croisé au bord de l’eau me faisaient la remarque il y a quelques semaines.
Ils n’avaient jamais revue autant de Gobages depuis le confinement du Covid.
Comme quoi il y’a trop de pression sur nos cours d’eau et qu’il faille changer les choses.
Après comme tu l’as parfaitement indiqué il y a des gros sujets de fond ou il faut énormément de poids pour faire bouger les lignes.
Malheureusement nous se sommes pas gâtés avec nos élus nationaux, mais c’est de la politique et beaucoup du lobbying, un monde à part!!!
C’est pas du tout focalisé sur une période où une technique.
Tu peux prendre la période d’ouverture en première catégorie et même en sèche si tu veux, les poissons que tu piques, ils sont loin d’être tordus!!!
Après de 1993 à 2023 les techniques ont sacrément évolué rendant globalement les pêcheurs plus performants.
Un exemple compare l’équipe de France pêche à la mouche 1993 et nos champions 2023, obligatoirement ils sont plus performants maintenant!!!
On se doit de vivre avec notre temps !!!