Le Doubs et La Loue en souffrance

Quelle tristesse, la population de truites redevenait intéressante sur goumois et le niveau d eau de cet été avait épargné les populations contrairement à beaucoup de rivière.

C’est peut-être un facteur de ces mortalités, plus il y a de poissons en âge de se reproduire plus il y aura de mortalité au moment de la période de reproduction, les petits poissons ne sont pour l’instant pas atteints. Le déréglément hormonal que subisse les géniteurs les rends plus sensibles à la saprolégnose, un petit peu de lisier là-dessus et l’épidémie galope…

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Ouverture du JT de France 3 Bourgogne/Franche-Comté:

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En complément:

Pollution des rivières du Doubs : douze ans de statu quo

VOIR

Goumois, ce joyau pollué où les truites disparaissent

ICI

« Dans la Loue, la situation est très mauvaise »

VOIR

À Goumois, l’appel à l’aide des pêcheurs à destination du préfet et des élus

ICI

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Triste fin de vie pour elle. Elle méritait sans doute mieux après tant d’années de lutte dans ce milieu inhospitalier. Quel âge peut avoir un tel poisson?

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…Grrr… :lying_face: :relieved::thinking: 3 fois GRRR !

…encore une, même si c’est « un » , qui ne fraiera pas…
Ou déjà fait? rien n’est moins sûr… :expressionless:

Quelle tristesse … il s’agit d’un poisson du Doubs ou de la Loue ?

Il s’agit d’une truite du Doubs.

Bon c’est une triste fin mais au dessus de 70 cm la chance de survie d’une truite à la fraie est quasi nulle. Perso toutes les truites de plus de 70 cm en fario que j’ai mis dans le réservoir je l’ai est retrouvée morte après la fraie sauf une qui avait atteint 77 cm en mars mais peut-être qu’il s’agissait d’un poisson stérile. Ce n’est pas forcément un très vieux poisson même si en moyen ce type de poisson a autour de 10 ans. Ce qui est plus inquiétant c’est la mort des autres poissons.

Mortalité des poissons dans le Doubs franco-suisse, à Goumois…

VOIR

L’AAPPMA locale a invité préfet et élus du Doubs à venir constater sur le terrain l’étendue des dégâts. Le préfet n’a pas jugé utile de se déplacer ni de se faire représenter. Il faudrait lui mettre ces bassines de poissons crevés sous ses fenêtres…

Au lieu de ça la préfecture a pondu ce communiqué de presse lamentable…

…qui a incité le collectif SOS Loue et Rivières Comtoises à rédiger cette lettre ouverte:

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Ce n’est pas le communiqué de presse qui est lamentable, c’est l’inaction , le communiqué est au contraire très bien fait car il fait croire que tout est sous contrôle…

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Orpailleur 81 cms 7,5 kgs :wink:
Un poisson trophée de moins malheureusement, sans compter ses congénères plus petites touchées par le même mal :sob:

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Je comprends ce que tu veux dire, c’est simplement qu’on ne se place pas du même coté :wink: Faire croire que tout est sous contrôle alors que depuis bientôt 15 ans la situation ne s’est pas améliorée, personnellement je trouve ça lamentable.

Oui malheureusement, l activité pêche ne fait plus vivre les vallées ! Donc comme toujours on privilégie ce qui rapporte au détriment de tout le reste ! Quelle tristesse de voir mourir tous ces poissons , de voir mourir la biodiversité dans cette belle région !

C’est surtout sur ça qu’il faudrait jouer…

713118

Et 2022 sera encore plus haut que la plus haute des barres.

L’impact de la thermie est direct ou indirect mais c’est pour moi le facteur principal en cause ici. De l’eau abondante et froide toute l’année ça régule bien des problèmes annexes.

Fred

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En effet (j’avais indiqué les mensurations de mémoire)

On constate des mortalités importantes sur le haut des bassins-versants, là où la thermie n’est pas encore limitante (exemple: le Dessoubre).

La température est un facteur important, elle influence la quantité d’oxygène dissous disponible pour l’autoépuration des eaux, mais sans nutriments (azote, phosphore), pas d’eutrophisation.

On sait aussi que quoi qu’on fasse aujourd’hui pour réduire les émissions de GES, l’inertie climatique fait qu’on en a encore au moins pour 20 ans d’augmentation des températures avant de voir l’effet des actions entreprises à l’échelle planétaire.

Contrairement à ça, les lisiers, les STEP défaillantes, pas aux normes, les pesticides, la chimie du traitement du bois, les effluents industriels, etc… sont des désordres locaux, sur lesquels on peut agir avec un effet quasi immédiat.

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