Oui et certains métaniseurs sont alimentés par l’industrie en plus de l’agriculture, ce qui provoque encore plus de digestat dont il semble que la seule destination soit l’épandage.
Ne plus acheter de comté et communiquer sur le sujet, deux choses que je fais assidûment, c’est peut être pas grand chose mais c’est toujours mieux que rien…
Tout pareil. J’ai explique le probleme a mes enfants qui se sont empresses de s’en offusquer devant leur grand mere qui en consequence n’en achete plus , une goutte d’eau mais mieux que rien…
Outre le boycott du comté, la solution viendrait dans le changement de pratique des élevages avec un retour au fumier (élevage sur paille) à la place du lisier. Ce dernier ruisselle dans les failles du calcaire comtois et ce n’est pas l’herbe qui en profite mais les algues!
Oui le comté est bien le responsable principal des excès de nitrates présent dans les rivières franc comtoises.
Une etude a été menée sur sur 10ans ( coût 1million d’euros ) . Tout est écrit et connu.
La production de comté est passée de 30 000t en 1990 a 70 000t en 2020.
Les pratiques ont changé. Les prairies naturelles n’existent plus, tout est semé et « arrosé » pour que ça pousse. Les haies ont été arrachées pour plus de surface. Les foins sont faits en Mai et ils font jusqu’à 5 coupes/an
Le lisier a remplacé le fumier
Les gaec ont remplacé les petites fermes.
C’est dans l’air du temps. Toujours plus, toujours plus.
Jusqu’à quand? Plusieurs dizaines de milliers de personnes a Besançon sont alimentées en eau potable à partir de ça :
En attendant, ces rivières que j’ai pêchées jadis avec plaisir sont aujourd’hui quasi mortes. Restons quand même optimistes sur l’avenir car je connais une rivière par chez nous qui était un égout à ciel ouvert du temps des mines et de la sidérurgie et qui, après la fermeture de ces exploitations, est redevenue pechable avec pas mal de poissons. Comme quoi la nature à des ressources insoupçonnées…
Saint-Ursanne Plus en bas vers chez moi c’est monté à 460 m3/s, soit une bonne crue quinquennale. Je ne sais pas si les truites avaient commencé à frayer, je n’ai pas vu passer de photos ou vidéos de poissons sur frayères sur la Franco-Suisse ou sur le Dessoubre avant que ça se mette à sérieusement monter.
Il faut bien le reconnaître, la plupart des pêcheurs sont bien des abstentionnistes pour défendre leurs rivières à la différence des chasseurs qui ont su constituer un lobby puissant. Ils ont aussi institué un examen préalable à la délivrance du permis de chasse, institué des plans de chasse pour réguler les prélèvements et une garderie efficace.Un chasseur qui ne respecte pas les règles à de forts risques d’être dénoncé par ses collègues et sanctionné. Je précise que je mais n’ai jamais été chasseur, mais je pense que notre fédération nationale devrait se réveiller, il est peut-être trop tard?
Je ne suis pas sûr que ce soit du côté des pêcheurs malhonnêtes qu’il faut chercher pour trouver les responsables de l’état actuel des rivières franc comtoises.
Il y a peut être autre chose…le cercle 1 est tellement grand qu’il est difficile à voir au 1er regard
Ce qui compte en matière d’impact environnemental se n’est tant pas le volume total de production mais bien le volume de production par unité de surface. Et là l’AOP Comté est plutôt dans les « bon éleves »…
Oui en même temps c’est quand même plus facile de batailler contre une poignée d’animalistes possédés que contre le réchauffement climatique, l’agriculture intensive et EDF…