Nymphe au fil façon Mr Lelouvier ou façon espagnole?

Éric Lelouvier sans hésitation

1 « J'aime »

Bonjour

Plus je lit les forum sur les nouvelles techniques dites de peche a la soit disant mouche et plus je m aperçois que c est l embrouille la plus complète pour tout le monde ,un fait ci ,l autre fait ça, de la soie pas de soie fil fluo, long bas de ligne ,canne 9p ,canne 11p ,etc,
Moi je trouve que tout ca c est très compliqué et que c est voulu et entretenu. Surtout par des gourou ou demi dieu plus les gens doutent plus ils achètent plus ils revendent il n’y a qu à regarder les forum et on s aperçois du tas de materiel neuf a vendre c’est fou. Et surtout on entretien cela a fond .
Pour ma part et cela fait très longtemps que je peche un peu à tout selon les circonstances et tout les poissons aussi ,vivant à la campagne au plus près des rivières .
Quand je peche a la mouche je fait simple et rapide j ai une canne de 10 pied soie 4 a5 et une soie naturelles plus fine que les autoflottantes un bas de lignes normal boucles au niveau du 20 centièmes et je peches en sèches , en noyees ou en nymphes simplement en changeant la pointes et la plupart du temps , avec un segde avec 2 anneaux et une nymphe dessous ,je passe tres bien dans le vent ,canne haute la soie ne descent pas dans les anneaux ,sur la dordogne je passe bien dans le vent …et voila

8 « J'aime »

Je pêche de la même façon sûr toutes les rivières avec là même que de rat

Bonjour
mais si tu trouves ton bonheur comme cela, surtout ne change rien !
d’un autre coté c’est aussi naturel que certains aient envie d’essayer des trucs, et que les choses évoluent.
Pour ma part apres beaucoup d’essais divers , je pense que ca va mieux , mais vraiment beaucoup mieux, en nymphe au fil tenu avec un bas de ligne dédié, plutot qu’avec un bas de ligne supposé universel dérivé de la séche ou de la nymphe a vue.
alors qu’il y ait du buiseness derrière, sans doute, surtout sur les cannes.
mais tout de meme la nymphe au fil a beaucoup évolué et c’est pas ininteressant
aprés rien n’est obligatoire…

Je répondais simplement au sujet et je ne pratique pas cette technique , les polémiques sur les différents styles ne m’intéresse pas et se n’est pas le sujet :wink:.
David

7 « J'aime »

C’est obligatoire pour les compétiteurs à certains niveaux de savoir pêcher en sèche.
Par ailleurs, un certain nombre de guide en France refuse des demandes de pêche en nymphe dès lors que la personne ne maîtrise pas les minimums requis de la pêche en sèche!!!
Et tant mieux pour l’image de la pêche à la mouche.
En fait c’est la sèche c’est le Pass pour la nymphe.
Le gouvernement a copié certains guides de pêche :sweat_smile:

2 « J'aime »

Bonsoir,
Historiquement la noyée précède largement la sèche d’au moins quatre ou cinq siècle et pour certains auteurs elle serait encore plus ancienne …

Éthiquement, et pas que, les pré-requis des guides en question devraient plutôt s’orienter vers la noyée. Noyée « à l’ancienne » ou « à la Pelletier » s’entend ! Les adeptes de noyée me comprendront …

à +

1 « J'aime »

C’est pas faux !

Et, au début du premier stage avec ces guides, ils devraient « exiger » des mouches nouées au bout d’un morceau de crin de cheval… attaché lui-même à un brin de noisetier.

Puis, au deuxième stage (6 mois après -le temps de s’exercer de son côté-), ils devraient exiger ensuite d’accrocher ce crin à un morceau de caryer, ou de bambou… puis passer au refendu l’année d’après, etc…

Au bout de 25 ans de stages successifs à refaire tout l’historique de la pêche à la mouche : l’élève passe en sèche :+1: :joy:

10 « J'aime »

Ne pensez-vous pas plutôt que l’engouement indéniable de la nymphe au fil par rapport à la sèche provient plutôt de la raréfaction des gobages ? Et que vouloir faire apprendre à tout prix la pêche en sèche à un débutant qui n’a pas forcément l’aptitude pour faire le héron pendant des heures est une bonne idée, et ne risque pas de le dégoûter ?

Moi le premier qui était un « sêcheur » inconditionnel me suis mis à pêcher sous l’eau. Si j’avoue que j’avais un gros à priori, je me suis vite rendu compte que la NAF était une technique passionnante. Par contre, je ne vois pas du tout en quoi le fait de bien pêcher en sèche représente un énorme avantage.

Et je doute que beaucoup de guides refusent un client qui veut démarrer la pêche à la mouche en nymphe. Ça serait, et ça n’engage que moi, d’une idiotie totale.

8 « J'aime »

Bonjour,

Pour compléter, je pense que les guides en question veulent juste s’éviter les boulets incapables de faire un noeud correct , monter un BDL et autres « empotés » de la canne et du moulinet. En formation on appelle cela des pré-requis.
Et « la sèche », car c’est l’écrasante, avec la nymphe, majorité des pratiques PALMistes.

Quand je parlais de noyée à l’ancienne, c’est en référence à Pelletier qui a bien décrit l’évolution d’une pêche de contrôle de dérive avec canne longue vers une pêche de « ratissage aval » avec les canne en fibre de verre de 9´ maxi qui ont succédé.
C’est au carbone que l’on doit le retour aux cannes longues avec les 13’ de G. Plas ou Boileau dédiées à la noyée.

On voit d’ailleurs la même évolution en nymphe où les cannes s’allongent pour un meilleur contrôle de la dérive …

à +

P.S : « L’Histoire est la science, qui à partir du passé, explique le présent et permet d’entrevoit le futur. Une trajectoire. »

Il est vrai qu’il y a près de 50 ans en arrière on apprenait dans les clubs d’abord la noyée puis la sèche. En revanche, il est faux de dire que les compétiteurs de haut niveau ne savent plus pêcher en sèche car en réalité ils utilisent toutes les techniques.
D’ailleurs, ayant fait un stage nymphe avec des membres de l’équipe de France, je me suis fait reprocher de ne pas passer immédiatement en sèche sur un gobage
Un comble pour un pecheur très axe sur la sèche…

1 « J'aime »

Ah bon ? Au travers des 3 guides que j’ai fréquentés, j’ai plutôt pensé que c’était tout le contraire.
Et c’est assez rassurant car il ne faut pas oublier qu’on a tous été boulet, et qu’on a fort heureusement trouvé des instructeurs pour nous aider à débuter.

1 « J'aime »

Bonjour,

Libre à toi de penser, perso je tente juste une explication à deux faits : l’affirmation de Richard et la notion de pré-requis, un « classique logique de la formation », intégrée par certains guides si l’on en croit leurs brochures.

Perso, j’ai fait une formation de trois jours sur la NAF où l’on ne m’a rien demandé à part bien sûr un chèque … Je n’y ai pas vu de boulets, mais que des PALMistes expérimentés …

Après, il en faut pour tout le monde y compris en matière de guide. Comme les profs : de la maternelle aux Grandes Ecoles ! :rofl:

à +

Bonsoir,

Sujet passionnant et complexe.

Pour ce qui est de la nymphe à l’espagnole, j’ai déplacé mon post ici car plus « dans le sujet ».

Il semblerait donc que dans son pays d’origine ( ? ? ) ça commence un poil à grincer des dents :

"La pêche au fil avec n’importe quelle mouche lestée n’est autorisée que dans les zones de pêche contrôlées sans mort et dans les zones libres sans mort, et exclusivement à l’hameçon sans ardillon.

Et non la queue de rat, elle-même généralement utilisée pour la pêche à la mouche sèche."

Le cas en tous cas pour ce que j’en connais pour la Catalogne (d’autres autonomies ? ?) et que pour les parcours « Kill » minoritaires.
Minoritaires veut il dire un test avant d’élargir la mesure ?

(source : RESOLUCIÓ ARP/260/2021, de 5 de febrer 2021).

D’où ma question : quelle est la vision de la nymphe à l’espagnole dans les pays très « fly only », ceux du Royaume Uni par exemple.

à +

Pour eux ce n’est clairement pas de la pêche à la mouche (fly fishing) ils appellent ça Euronymphing.

Même en Espagne il y a une distinction très nette. Tout est dans le langage. Ils parlent de pesca al « hilo » y no pesca a Mosca.

Si bien que, tout le vocabulaire change. Pesca « con » mosca qui incluent des techniques comme pêche hilo, ou au buldo, c’est littéralement « pêche avec mouches » qu’importe le support, à différents de Pesca « a » mosca, avec soie…

2 « J'aime »

C est vrai’ il n’y a Qu en France Qu on parle de pêche à l, espagnole. Sans Qu on sache vraiment d ou cela vient. Au royaume uni on parle de bas de ligne français. Aux États Unis de euronymphing.
L herbe est toujours plus verte dans le jardin des autres…

2 « J'aime »

C’est assez juste… Je ne comprends pas vraiment le terme " French leader" car on est assez limiter en France sur la naf sans soie… Enfin bref, c’est comme à la pêche on croit que c’est mieux ailleurs… Mais on se trompe. Pour connaître très bien l’Espagne et y avoir vécu plusieurs années, ne croyez pas à un El dorado loin de la!

2 « J'aime »

oui…visiblement …

Oui, Et la NAV, ce n’est pas parfois/souvent/laplupart du temps/dans beaucoup d’endroits/gros poissons"trophées"/poissons un peu difficiles = Héron ?

C’est Benoît Angely qui le premier a pêché en nymphe sans soie en compétition, après cela a été beaucoup développé par les Espagnols.

4 « J'aime »