C’est sympa, ce serait l’occasion de rencontrer certains d’entre vous " en vrai " ,
Et puis nous avons nous aussi nos " pomponnettes " dans l’Aude
On ne programme rien , on avisera au moment entre la mi janvier et février. A ces périodes là, on est quand même bien soumis à là meteo et aux niveaux.
On vous tiendra au courant!
- si tu as touches en pêchant lors des émergences
- si tu transformes 9 touches sur 10 en photo.
Après il faut pas mal pêcher pour se faire sa boîte de noyées. En 35 ans j’ai MB, sedges, ecdyos, sulphures, rodanis et assimilés comme des trucs noirs.
Mais cet automne j’ai pris des râteaux. Pas les bonnes mouches.
Fred
Merci Fred pour ton retour !!
Disons que j’arrive au bord de l’eau je prépare mon matos et je pêche, c’est vrai que je regarde ^pas forcément ce qu’il se passe autour; une grosse erreur surement!
Maintenant 9 touches sur 10 non c’est clair ou il me faut un miracle!
Avec le temps on verra bien, mais j’ai pas 35 ans devant moi malheureusement.
Bonjour,
J’ai tres peu de touches ratées, comment pechez vous en noyee? Type de soie utilisée? Mouches?
J’use exactement la meme methode que la video de fred, j’utilise seulement des soies flottantes, j’espace les mouches de 70 cm sur le train.
Je ne leste jamais les mouches et prefere jouer sur le poids des hameçons et les matériaux. J’imagine que c’est une peche dans le premier tiers de la colonne d’eau qui ne gagne rien à gagner en profondeur.
Fred a bien decrit les fondamentaux, lancer plein travers puis mending amont puis garder la canne dans l’axe de la soie et en fin de derive eventuel petit mending aval et animations legeres eventuelles puis 1m vers l’aval et on recommence
Cela me donne la sensation que les poissons s’accrochent comme au telepherique
Pour les peches profondes je passe a d’autres techniques
Bonjour @barbatruc , je trouve qu’entre " appliquer la même méthode que dans la vidéo de Fred " et " pêcher comme Fred " il y a un monde, dans lequel je pense n’être pas encore rentré !
Si j’essaie d’appliquer les fondamentaux que tu rappelles très bien, eh bien je n’ai pas de touches, hormis en toute fin de dérive avant de relancer !
Je sais que le problème vient de moi, peut être que je ne « sens » pas justement les touches que je pourrais avoir en cours de dérive, ou alors mes mouches ne dérivent pas de manière naturelle.
Je vais essayer de changer et de passer sur des mouches moins lestées et peut être aussi de mieux sélectionner les zones à prospecter.
En passant, et là je m’adresse à tous, pensez vous, comme je l’ai déjà lu, que certaines rivières ne « donnent » rien en noyée ?
Ou bien c’est une technique qui fonctionne partout et le souci est la présentation ?
A vous lire, bien cordialement,
Ça me rassure ! Je me suis posé un paquet de questions cet automne devant l’absence de réaction des poissons en noyée : pas la bonne mouche, pas la bonne dérive, présentations etc. Et un peu l’impression d’avoir une rivière vide devant moi…
Le succès de la pêche en noyée résulte de la capacité de la dérive des mouches (en diagonale par rapport au courant et à une vitesse bien précise) d’imiter le comportement de certains insectes émergents qui coupent les veines d’eau pour gagner la surface et par voie de conséquence de déclencher le comportement alimentaire des poissons.
Si parmi les insectes qui émergent aucun n’a ce comportement, le passage de ton train de mouches qui drague franchement n’a aucune chance de succès surtout sur des poissons éduqués après une saison de pêche.
Fred
C’est en effet une impression que j’ai, mais pas d’explication ??
Quand j’étais dans « le Nord », j’avais de bons résultats en noyée traditionnelle aval sur les rivières de plaine, Normandie, Picardie, Haute-Seine y compris sur les ombres. En Bretagne également où j’avais eu la chance de croiser J.L. Pelletier qui m’avait gentiment fait une démonstration et offert quelques mouches.
Puis retour au pays, et sur « mes » rivières de toujours, plus agitées voire torrentueuses, je n’ai de réussite qu’en noyée amont, ce qui n’a rien à voir.
Je t’avoue avoir réellement débuté en noyée,après 25 ans de palm en seche NAV et NAF, en fin de saison cette année en délaissant volontairement les autres techniques de palm pour progresser et faire autre chose que pecher a la nymphe au fil qui a mes yeux n’est pas et de loin la technique la plus passionnante meme si productive.
Ce que j’en retire:
-le fameux « sens de l’eau » développé dans toutes mes années de palm en seche et Nav à propos des tenues et du comportement des poissons aident énormément pour la noyée.
-
il existe des périodes favorables qui doivent je pense correspondre aux moments où des insectes derivents ( pendant et apres les eclosions ou encore lors des chutes de spents et autres imago par exemple)
-
le mouvement de bas en haut de mouches immergées dans la partie superieure de la colonne d’eau me semble un declencheur(majorite des touches en fin de derive) en imitant le mouvement de l’émergence.
-cet automne :95% des touches sur la mouche de pointe, pourquoi, je ne sais pas.
-les mouches: comme en nymphe, ne pas trop se casser la tête, il faut réfléchir un peu comme au leurre: taille, teinte sombre ou claire et signaux declencheurs
- enfin, à l’occasion de nombreux capots j’ai l’impression qu’en noyée ou pas ,quand ca veut pas…
Et même pas lestées du tout: comme le dit très bien Fred, on imite "le comportement de certains insectes émergents qui coupent les veines d’eau pour gagner la surface ".
On ne pêche pas profond mais dans la couche supérieure
En noyée non plombée le poisson monte chercher la mouche, en noyée « plombée » c’est la mouche qui va chercher le poisson (est ce encore de la noyée ou de la nymphe légère?)
L’utilisation d’un BDL plongeant permet au train de mouches (2 maxi pour ma part) de se positionner à la bonne hauteur plus rapidement.
Pour sentir les touches, je tiens délicatement sans serrer du tout la soie entre le pouce et l’index de la main gauche: pourquoi ne pas aller tester cette façon (ou une autre) en ce moment sur les chevesnes?
Très intéressant, merci!
Du coup je me pose la question de l’équilibre d’un train à 3 mouches, sachant que la pointe est toujours la plus lourde.
Comment choisissez-vous le poids de vos mouches dans ce train là?
Salut,
C’est à mon avis la question la plus importante de la pêche en noyée.
De l’équilibre du bas de ligne va dépendre la réussite. J’avais fait part de mes réflexions à @cdc25 il y a quelques années en lui expliquant qu’un jour, après avoir « tâtonné » sur les mouches, j’avais trouvé la bonne combinaison et que j’avais des touches à chaque dérive. Toutes n’étaient pas concrétisées, certes, mais sur une descente de quelques centaines de mètres, ça faisait un beau score à l’arrivée
A plus,
Patrick
La mouche noyée de pointe est toujours la plus grosse. Car traditionnellement on place les mouches par taille décroissante en remontant le bas de ligne. Exemple : pointe en 8, intermédiaire en 10 et sauteuse en 12.
Du coup c’est en général la plus lourde car en plus on lui fait un corps volumineux.
Donc même sans lestage additionnel elle est plus lourde que les autres ce qui facilite le lancer. Toutefois, la lester massivement nuit à l’équilibre du train de mouches.
Je préfère et de loin travailler sur les qualités hydro-dynamiques de la mouche de pointe pour la faire couler plutôt que de (trop) la lester.
Fred
C’est toute la difficulté pour des moucheurs comme moi qui ne pêche que trop peu en noyée !
En petite rivière en noyée amont je ne me pose pas la question, je ne mets qu’une mouche !
Voilà, c’est exactement ce dont je veux parler, à partir du moment où l’on commence à lester la pointe, si les sauteuses ne le sont pas, l’équilibre doit être moyen… enfin ça dépend de tellement de paramètres !
Cette question est la quête d’un truc qui n’existe pas, une espèce de mouton à 5 pattes.
Originellement, d’un point de vue énergétique, la soie transmet une énergie à un bas de ligne dégressif avec pour objectif d’arriver à faire poser une mouche sèche délicatement.
Le fait de rajouter des mouches sur le bas de ligne avant la mouche de pointe va perturber grandement la régularité de la dissipation de l’énergie entre la soie et la mouche de pointe.
De plus la mouche de pointe est lourde, plus le bas de ligne va devoir être court et agressif pour transmettre l’énergie nécessaire au bon déploiement du bas de ligne.
Voilà pourquoi en théorie, il faut disposer les mouches par ordre de taille croissante de la sauteuse à la mouche de pointe et qu’il faut éviter de trop lester les mouches à moins d’utiliser des bas de ligne agressifs au détriment du confort et de la qualité des posés.
En noyée comme au stream (et comme à toutes les pêches à la mouche) la partie se gagne au posé.
Fred
Je ne leste pas mes mouches excepté un petit tag cuivre ou un cerclage.
Ce qui fait la différence, c’est la taille de l’hameçon, les matériaux employés et la façon dont les mouches sont montées. C’est pour cela que j’utilise quasiment tout le temps un bibi ou une palaretta en pointe (taille selon la saison, les niveaux, le courant etc).
Le fait d’avoir une mouche de pointe plus lourde fait que ton bas de ligne va se détendre correctement (ça évite aussi les emmêlements) et surtout d’avoir une bonne présentation sous l’eau de tes deux ou trois mouches. Elles sont toutes pêchantes (je fais régulièrement des doublés
A plus,
Patrick
ouais ben moi, il faudra déjà que j’arrive à faire une bonne dérive pour avoir une tape!
T’inquiète pas Stephan tu n’es pas le seul !!
Par contre comme le dit plus haut Fred, moi je mets toujours la même taille et suivant la rivière, soit du 10, du 12 ou 14 très rare en 16 !!
Ca marche très bien pour les ombres en été par eaux basses. J’avais fait il y a quelques années une vidéo d’un modèle que j’aime bien : noyée étourneau
A plus