Déjà arriver à avoir 120 journées rémunérées me paraît un grand maximum.
Le niveau de compétences vaut bien à minima 2 500 € mois nets soit 30 000 € par an, pour vivre décemment et rémunérer les risques inhérents à toute profession indépendante
En tablant sur 50 % de charges variables, ce qui est optimiste, il faut sortir 60 000 € de marge annuelle globale sur coût variables. Auxquels il faut ajouter l’imputation des coûts fixes très fluctuants selon les structures.
Ce qui ferait, sur la base des 120 journées annuelles, un seuil de rentabilité très au dessus de 500 € de moyenne de facturation par journée de guidage ….
On comprendra donc que, comme dans l’écrasante majorité du guidage de toute nature (j’ai participé à des formations de guide du patrimoine local), ce ne peut qu’être qu’une activité à temps partiel adossée à une activité principale de préférence stable.
Comme dans les autres activités, il y a pas mal de casse surtout dans les années qui suivent la création ou la reprise.
Là comme ailleurs en France, ce sont les deux extrémités qui s’en sortent : d’un côté les gros ; de l’autre les petits qui savent rester à la fois au ras du bon seuil fiscal, ET au bon endroit de la bonne marche de l’escalier des coûts fixes.
à +
P.S :
Comme toute action de formation (Fred me comprendra), il y a un travail de préparation qui prend du temps
On peut se demander la rentabilité d’un guidage à près de 700 km de ses bases …. Mais bon, il y a toujours l’exception qui confirme la règle.
Si tu fait 700 bornes pour un faire une journée de guidage pour une ou deux personnes, c’est sur que c’est pas rentable.
Par contre en faisant des séjours de 4 à 6 jour à 1200 € ou plus et que tu arrive a avoir 3 ou 4 personnes par séjours, tu arrive a faire 4800 € et a ce moment la tu arrive a amortir les 700 km.
Je trouve ce débat intéressant , mais ce que je ne comprend pas c’est cet acharnement sur oui on peut pas allez pêcher sur ce morceau de riviere à cause de untel ou untel … déjà pour moi je pense qu’on a quand même assez de possibilités et de belle rivières en France , généreusement peupler contrairement à ce que l’ont pense , dés bout de riviere délaissé par faute de paysage spectaculaire comme on peut voir dans d’autre pays frontalier…donc on pourrais facilement se passé d’allez pêcher ailleurs…? personnellement je n’ai jamais pêcher le ter et je m’y intéresse mais si je n’arrive pas à y aller je n’en ferais pas tout un fromage … quand au locaux qui rumine de pas pouvoir y tremper leur pieds je les comprend bien… mais si c’est comme en France ou les gens déverse leurs venins sur la fédé ou bien les aappma mais sont pas capable de se bouger pour aller voter ou même faire entendre ce qu’il ont à dire autre part que sur les réseaux sociaux c’est compliquer …
aussi ne pas oublier que guide c’est un métier plutôt compliquer comme évoquer ci dessus alors si en plus on devrais leurs interdire de guider à certains endroit interdire de pêcher quand l’eau se réchauffe etc … j’aimerais bien voir certains stopper leurs activité professionnelle pendant 3 mois sans revenu pour faire plaisir au autres…
certains oublie que c’est leurs métiers et non un loisir … même si ça reste un beau métier il n’en demeure pas moins qu’il faut arriver à des résultats , la satisfaction des pêcheurs , des prises en pagaille pour la plupart , donner des bonne base pour les débutant , arrivez à faire évoluer des pêcheurs déjà relativement bon dans leurs domaine et tout ça en étant tributaire du climat et tout ce qui s’en suit ce qui ne doit pas toujours être une partie de plaisir mine de rien …
on est tous d’accord pour dire que le tourisme de la pêche apporte quand même pas mal à l’économie en Espagne sinon les loi serais plus stricte pour privatisé au habitant… et je pense que si on brider les guide au niveau des frontières pour leur guidage ça serais aussi un manque à gagner pour ces pays car certains pêcheurs n’ont ni le temp ni l’envie de préparer eux même leurs voyage avec les contrainte que cela implique tel que la barrière de la langue , l’organisation , la localisation d’endroit propice etc…
après si il y a des abus il faut les mettre en lumière , les dénoncer et essayer de remédier à cela mais sans spéculation il faut être factuelle et pas forcément écouter tout bruit qui court car on est jamais à l’abris d’une jalousie ou d’un délit de sale geul ou du copain qui en rajoute un peu …
m’enfin après je me trompe peut être sur toute la ligne …
Puis bon moi aussi j’aimerais bien tremper mon cul sur le ter je vous avoue
T’inquiètes pas ! Quoique, l’ombre étant totalement absent en Espagne, j’ai pas mal de connaissances d’Aragon ou même Léon qui ont été sur la Dordogne… Mais ça reste complètement anécdotique si on compare les français qui vont en Espagne (et je ne parle pas seulement des salmo ! pour le carnassier en Extramadura ou Zamora c’est la folie ! là ce sont carrément des camps de base comme les allemands dans les camps nudistes des Landes lol)
Fred, le problème n’est absolument pas là. Heureusement qu’il y a des guides de pêche (j’en suis le premier content quand je découvre une rivière)
Ce que je trouve totalement anormal (ça n’engage que moi) c’est le droit d’exercer hors frontières. Les espagnols ne comprennent d’ailleurs pas du tout non plus, au vue des questions qu’ils me posent : Pourquois VOUS venez guider sur nos rivières… ?
Alors il y a peut être une barrière de la langue ? Mais je connais 2 ou 3 guides en Aragon et Catalogne qui parlent français… Je ne pense pas que ce soit un soucis. A mon avis, cela va changer dans les années à venir en Espagne, plusieurs pétitions ont été déposés par exemple a la Generalitat…
Pourquoi un plomber polonais, un chauffeur routier roumain, un carreleur portugais peut venir travailler en France ?
Tout simplement parce qu’on est en Europe et qu’il y a une liberté de mouvement des travailleurs.
N’es-tu pas toi même allé travailler en Espagne ? Qu’aurait tu pensé d’une pétition contre les travailleurs français venant prendre le travail des espagnols ?
Oui effectivement, mais cela devrait être encadré. Beaucoup trop de guides français se frottent les mains… Rien à voir avec une vie établie en Espagne.
Ces guides vivent en France et ne participent aucunement au développement de l’économie locale (sauf exception très rare)
Pas plus que le chauffeur routier roumain qui couche dans son camion et bouffe des boîtes de conserve qu’il a amené depuis chez lui.
Il vient, pique le boulot des français, défonce nos routes et repars chez lui.
Faut-il pour autant tomber dans la xénophobie ?
Les guides français sont pour la plupart en mission à l’étranger tout l’été dans de très nombreuses destinations. Tu leur enlèves ça, tu les condamnes.
On ne va pas rentrer dans un débat sans fin. Mais bon avec le type de comportement que beaucoup de guide français (et clients) on est pas près de rattraper notre réputation… Tu le sais très bien
Mais bon, effectivement ça va peut-être se compliquer pour un Toulousain ou bordelais d’aller en Espagne pour de courts séjours… C’est pas plus mal
Je le redis, sans l’étranger, 50 % de nos guides sont au chômage. Il y a des guides qui bossent 80 % du temps hors frontière. Suède, Norvège, Italie, Slovénie, Autriche, Usa, Canada…
Pourquoi pas l’Espagne s’ils peuvent bosser correctement ?
Aucun soucis pour accueillir les guides et clients espagnols sur la Dordogne. On accueille déjà la France entière.
Mais ça risque tourner cours. Quand ils turbinent, ils vont s’ennuyer à errer de pont en pont et quand elle est basse comme en ce moment, à part cartonner les truites sous l’eau ou même en sèche et quelques ombrets, il n’y a pas grand chose à vendre.
Sur le bas, la densité est tellement faible qu’ils vont mettre 10 ans à trouver les spots pour faire un ou deux poissons par jour.
Niveau produit pêche pour faire venir des gens de loin, c’est pas le top.
On ne peut (malheureusement), pas comparer l’Espagne à la Norvège ou Canada… Pas du tout la même place pour tout le monde , c’est LE problème. Quand on voi la concentration sur les intensifs (le Ter, et Alfarras avant la grande hécatombe), on comprend mieux. Il m’est arrivé de voir des guides faisant littéralement la queue sur un spot… Plus la photo avec la truite 2 min hors de l’eau pour son client… une horreure…
Il y a déjà quelques espagnols sur la Dordogne et l’Aude mais ça reste très peut.
De toute façon, plus de débat dans 10 ou 15 ans, a part 1 ou 2 grosse rivière de barrage, tout aura creuvé en Espagne… Plus de 70 jours à 35° + par exemple dans le centre ouest du pays…
Oui sauf que l’hiver, s’ils veulent bosser, la Norvège ou le Canada ne vont pas leur être d’une grande utilité. C’est l’Europe du Sud qui est intéressante.
Après s’ils ne veulent plus des guides français, ils ferment la pêche l’hiver et le problème est réglé.
Elle se réglera toute seule. Alfarras autrefois farcis de poissons de 60 70 + aujourd’hui désert.
Comme Oliana il y a qques années. Reste le Ter mais vue la pression, c’est une question de mois ou années tout au plus.
Plus que fermé, ils doivent reguler c’est qu’il font sur le Ter (pop encore acceptable de truites) contrairement à Alfarras ou il n’y avait pas de limites… Les sanctions sont vite tombées : mort du coto
Salut Ben ! Pour la barrière de la langue certains veulent pas trop s’embêter et moi même étant espagnol de souche et ayant 75% de ma famille habitant la bas mais pas du tout de ce côté si je peut je préférerais faire travailler les travailleur du coin qui en plus doivent connaître des coins un peu plus caché et préserver pour le coup , si t’a quelque adresses de très bon guide francophone en catalogne moi je suis chaud si tu peut me faire parvenir ça en mp
La règlementation pour travailler en France et le droit du travail sont différents.
Un étranger ou une société ne peux pas venir travailler de façon régulière depuis plus de deux ans sans s’acquitter des taxes en France. Il y a eu une affaire sur le pays basque avec une société espagnole qui prenait les chantiers coté Français.
Il me semble que le Chili impose aux étranger de prendre un guide du pays avec lui.